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Immigration

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Régularisons les travailleurs sans papiers. La réponse de N. Arthaud

Lundi, 21 Mai, 2012
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Oui, nous sommes pour la régularisation de tous les travailleurs sans papiers.
Pas au cas pas cas, mais vraiment pour tous. Aujourd’hui, c’est inadmissible de voir des travailleurs, des gens qui essaient de gagner leur vie, vivre la peur au ventre, se sentir traqués. Qui évitent de prendre le métro, de fréquenter certains lieux. Ce n’est pas tolérable. Nous sommes donc pour la régularisation de tous les sans papiers.
Dans cette société, quand on est riche on peut aller partout. Aucun problème de papiers. Les problèmes de papiers, c’est toujours pour les plus pauvres. Je combats tout cela et je rêve même d’un monde où il n’y aurait plus besoin de papiers.

Régularisons les travailleurs sans papiers. La réponse de F. Bayrou

Dimanche, 20 Mai, 2012
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Nous ne pouvons pas accepter que des étrangers entrent sur le territoire de manière illégale. Mais nous sommes pour la régularisation des sans-‐papiers qui sont en situation de travailler, d’avoir un logement, de payer des impôts et de parler français.

Nous ne pouvons pas accepter que des étrangers entrent sur le territoire de manière illégale. Mais nous sommes pour la régularisation des sans-‐papiers qui sont en situation de travailler, d’avoir un logement, de payer des impôts et de parler français. Nous avons besoin de critères simples et clairs, et de dire honnêtement que oui, nous régulariserons au cas par cas. Car ce n’est pas rendre service à la société que de maintenir ces femmes et ces hommes au dehors, dans cette forme de clandestinité, c’est même pour l’Etat une manière de se nier lui-‐même.

Régularisons les travailleurs sans papiers. La réponse de J-L Mélenchon

Dimanche, 20 Mai, 2012
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Le Front de Gauche (FG) défend déjà cette proposition. Il est urgent de régulariser l’ensemble des personnes en situation administrative irrégulière, à commencer par les travailleuses et travailleurs sans papiers afin de solder la situation laissée par la droite.

Le Front de Gauche (FG) défend déjà cette proposition. Il est urgent de régulariser l’ensemble des personnes en situation administrative irrégulière, à commencer par les travailleuses et travailleurs sans papiers afin de solder la situation laissée par la droite. L’ensemble des salariés a intérêt à ces régularisations afin de mettre un terme à cette délocalisation sur place qui vise à tirer vers le bas les salaires et les conditions de travail de tous les salariés. Le FG est de plus favorable à l’établissement d’un titre de séjour unique de 10 ans.

Régularisons les travailleurs sans papiers. La réponse de F. Hollande

Dimanche, 20 Mai, 2012
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Je l’ai dit, il n’y aura pas de régularisation massive ou générale. Certaines situations
nécessitent toutefois d’être régularisées et elles le seront. Je souhaite rétablir de la transparence et de l’objectivité et mettre fin à l’arbitraire. Les régularisations doivent se faire sur la base de critères et d’un examen individuel des dossiers. J’ai déjà fixé trois critères principaux : la situation de travail, la situation de famille et la durée de présence qui seront précisées après concertation avec les acteurs concernés.

Régularisons les travailleurs sans papiers. La réponse de N. Sarkozy

Lundi, 21 Mai, 2012
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S’agissant des travailleurs sans-papiers, Nicolas Sarkozy refuse la régularisation systématique des travailleurs sans papiers en France, contraire à l’esprit d’une immigration choisie qui fait aujourd’hui consensus. En effet, cela ferait prendre le risque d’envoyer un signal à des filières mafieuses qui sont prêtes à tout pour s’enrichir sur le dos des migrants. Enfin, comme vous le savez, les demandes de régularisations sont étudiées individuellement et la détention d’un emploi stable fait partie des éléments pris en compte pour une régularisation. Il faut d’ailleurs maintenir une ligne de fermeté à l’égard des employeurs qui utilisent de la main d’oeuvre clandestine.

Régularisons les travailleurs sans papiers. La réponse d'Eva Joly

Lundi, 21 Mai, 2012
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Voilà trop longtemps que sévit l’arbitraire dans l’attribution du droit d’asile, des titres de séjour et les naturalisations.
La France doit au plus vite rétablir des critères objectifs d’attribution de ces titres et réinvestir massivement des fonds et ressources humaines dans le traitement des dossiers. La vie a été rendue trop difficile pour les sans papiers, les étrangers malades mais aussi pour les conjoints de français, les familles… jusque, désormais, aux étudiants très diplômés !

Régulariser, une mesure juste et digne.

Lundi, 16 Avril, 2012
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Pourquoi obliger le migrant à engager des rapports de force de plus en plus durs alors que le processus de régularisation est une constante sous la Vème république ? Régularisation à « postériori » d’1,4 million de travailleurs étrangers sous de Gaulle, de plusieurs dizaines de milliers sous Pompidou et Giscard et cela malgré un contexte difficile de crise. Tout le monde se souviendra aussi du début de la présidence Mitterrand et de l’espoir retrouvé pour les plus de 130 000 personnes régularisées. Une constance, de la régularité dans les régularisations.

Si la régularisation de 1981 concerne majoritairement l’immigration de travail celle de 1991, qualifiée « d’exceptionnelle », est à visée « humanitaire » : elle est liée à la hausse des demandeurs d’asile survenue dans le contexte de la chute du Mur de Berlin. Quelques années plus tard, quand le gouvernement Jospin lance de nouvelles vagues de régularisation, en 1997 et en 98, cette fois encore ce n’est plus le seul critère du travail mais celui de l’existence d’un lien familial qui est mis en avant. Sur 150 000 demandes, 90 000 personnes seront régularisées. Ce sera ensuite au tour de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, de s’intéresser à la question. En 2006, après deux ans de mobilisation du Réseau éducation sans frontières, et pour satisfaire une opinion publique choquée par les expulsions de familles d’enfants scolarisés, il propose une régularisation sur critères : mais sur 30 000 dossiers déposés, près de 7 000 seulement connaitront une issue favorable. Dans cette opération, les quotas et l’arbitraire régneront en maître, autant que dans la nouvelle opération de régularisation de travail obtenue sous la pression de la CGT en 2010. Parmi les 4 000 dossiers déposés, seules quelques centaines seront retenues. Une régression.

Généreuse ou pas, la régularisation s’inscrit dans notre histoire républicaine comme dans une perspective européenne car nous ne sommes évidemment pas le seul pays de l’Union à régulariser. C’est pourquoi il faut garder raison en abordant cette question et fuir tous les enfermements idéologiques. Fuir aussi tous les arguments fallacieux. Par exemple celui d’une régularisation « globale » que l’on oppose malhonnêtement à une régularisation au « cas par cas ». Comme si les partisans de l’une ou l’autre méthode ignoraient que chaque dossier ouvert porte un nom et que les régularisations s’effectuent selon des critères. Que ceux-ci soient à revoir, tendent vers une plus grande objectivité et soient énoncés clairement pour mettre fin à l’arbitraire, c’est évidemment une dimension incontournable. Mais si l’on veut avancer sur ce thème, il faut d’abord en finir avec l’illusoire débat de la régularisation « globale ».

Les réfractaires à toute régularisation avancent l’argument du pourcentage élevé d’étrangers sans emploi. S’il est vrai que le chômage frappe davantage les étrangers (17,9 % ) que les Français (8,3 %), il est aussi démontré que pour les étrangers non communautaires le taux de chômage s’accroît avec le niveau de qualification. Ce qui tenterait à prouver que la question se pose d’abord en matière de  d’air, il faut simplement rappeler que 97% de la population mondiale est sédentaire, et que ce n’est pas une circulaire ministérielle d’un pays donné qui va mettre une statistique en mouvement. Pas de bouleversement donc à attendre sur le marché de l’emploi, d’autant plus qu’aujourd’hui comme hier, les travailleurs immigrés occupent des postes dans les secteurs en tension : bâtiment, restauration, services, sécurité, nettoyage…

Dans un monde où les déséquilibres démographiques et économiques ne cessent de croître, l’approche idéologique et restrictive de la régularisation prônée par le gouvernement depuis 2007 nous paraît intenable et pour tout dire assez peu responsable. La régularisation est un outil qui doit atténuer les effets néfastes d’une politique d’immigration trop stricte. C’est pourquoi nous espérons que ce dossier sera l’un des premiers ouvert à l’occasion du prochain changement politique à la tête de l’État. Nous attendons d’une gauche au gouvernement qu’elle engage un processus de régularisation sur la base de critères clairs permettant d’en finir avec le pouvoir discrétionnaire des préfectures. Ils pourraient être liés à la durée de présence en France et à la capacité de produire une promesse d’embauche. Un gouvernement de gauche s’honorerait d’engager ce processus qui redonne de la dignité à l’Homme, à tous les invisibles qui se lèvent tôt pour faire avancer la France. Ce serait une belle manière de tourner la page d’une France frileuse, repliée sur une peur de l’autre qu’elle auto génère. La régularisation est une mesure qui implique justice et courage. Deux qualités dont la gauche n’est pas avare. Espérons-le.

 

Pierre Henry de France Terre d'Asile

www.france-terre-asile.org

La France a besoin d'une politique d'immigration claire

Lundi, 16 Avril, 2012
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Pouria Amirshahi est ancien Président de l’UNEF, secrétaire national du Parti Socialiste depuis 2008. Il représente ce même parti pour les élections législatives dans la 9e circonscription des Français à l’étranger (Nord-Ouest de l’Afrique). Il soutient ici notre proposition sur la thématique de l’immigration.

Je soutiendrai la proposition de Pote à Pote pour qu’elle s’inscrive dans la loi. Je militerai pour une autre politique de l’immigration, de l’intégration et de la coopération.

Eclairage : Alphabetisation à quel prix ?

Lundi, 15 Août, 2011
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En bradant l'alphabétisation des primo-arrivants et en dénigrant ce rôle aux associations, les pouvoirs publics mettent en danger leur intégration.

 Explications.


En vigueur depuis 2006, le Contrat d’accueil et d’intégration impose, depuis 2007, à chaque demandeur d’une carte de séjour l’obligation d’apprendre le français. Cette injonction est une bonne chose, puisqu’elle offre à toute personne désireuse de s’installer en France des outils pour une meilleure intégration et une socialisation plus rapide.

 

« Pour réguler les flux d’immigration, il faut aider les étrangers chez eux ! »

Lundi, 15 Novembre, 2010
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Eric Besson, Ministre du Ministre de Immigration et de l’identité nationale et du développement solidaire (Fillon 2).
Lorsqu’on est de ceux qui prônent les expulsions et refusent les régularisations, il est de bon ton de scander un argument déculpabilisateur choc : il faut aider les étrangers chez eux !

Dans la logique toujours plus prégnante de faire des sans-papiers les bouc-émissaires de la société actuelle, on se sert du mythe persistant qui présente l’étranger clandestin comme celui qui vit grâce aux aides sociales françaises sans chercher à travailler. On nous présente ainsi la politique de retour forcée comme bénéfique pour tout le monde : il faudrait expulser les sans-papiers afin qu’ils cessent de vider les caisses de l’Etat français et puissent (enfin) aider à la reconstruction de leur pays d’origine qu’ils ont (lâchement) abandonné. Cohérence, pertinence, humanisme? Leurre !