Société » Immigration »
Immigration
Espagne : un pas en arrière après les régularisations
Les candidats à cette régularisation devaient être recensés dans une municipalité espagnole 6 mois avant celle-ci, disposer d’un contrat de travail d’une durée supérieure à 6 mois et ne pas avoir de casier judiciaire ni en Espagne ni dans le pays d’origine afin d’obtenir un permis de travail.
Espagne : Quid des régularisations ?
La dernière régularisation massive des sans-papiers vivants sur le sol espagnol a été réalisée en mai 2005. Plus de 700 000 demandes ont été déposées, Madrid, la Catalogne et Valence rassemblaient plus de 60 % de ces demandes. Les documents nécessaires pour recourir à la régularisation étaient conformes à la normale : un certificat de recensement qui démontrait qu’il ou elle vivait en Espagne avant août 2004, un contrat de travail et l’absence d’antécédents judiciaires.
Grèce : les migrants entre le marteau et l’enclume
Alors que la Grèce s’enfonce dans la crise et que les perspectives d’y vivre décemment s’éloignent de jour en jour, le flux d’immigrés ne tarit pas et vient grossir les rangs de précaires. Si le nombre élevé d’immigrés légaux et illégaux – estimés respectivement à 800 000 et 400 000 en 2011, bien que les estimations varient – peut interpeller dans un pays en crise, il doit être nuancé par le fait que très peu ont choisi de s’établir en Grèce. En 2011, la majorité des entrées en Europe se font par la Grèce.
Portugal mon amour
Le Portugal traverse actuellement une crise économique très sévère, et de nombreux Portugais partent vers des pays tels que la France notamment. C’est pourquoi sommes beaucoup à penser que l’immigration n’est pas un problème au Portugal, car nous avons besoin d’immigrés. Pour preuve, je peux expliquer en quelques points fondamentaux ce que nous faisons au Portugal pour attirer les immigrants. Notre formule appelée « second plan pour l’intégration des immigrants au Portugal » a rencontré pas mal de succès dans le pays.
Coup de botte sur l’immigration
La loi Turco-Napolitano, qui porte le nom de l’actuel Président de la République, Napolitano (réélu pour sept ans en avril dernier, ndlr) a fusionné plusieurs textes législatifs dont la loi du 6 mars 1998 sur l'immigration et la condition de l'étranger. Intégrée au décret législatif numéro 286 du 25 juillet 1998, et connu sous le nom de « texte unique », cette loi prévoyait la programmation des flux d'entrée pour le travail, pendant de l'immigration clandestine.
Italie : des vagues de régularisation
L’Italie compte 3 millions d’étrangers sur une population globale de 60 millions. Parmi ceux-ci, 1,5 millions sont installés régulièrement depuis plus de 5 ans. Les immigrés entrés clandestinement ont fait l’objet de plusieurs vagues de régularisation. Ainsi tous les 5 ans, 200 000 travailleurs sans papiers sont régularisés (218 000 en 1990, 234 000 en 1996, 250 000 en 1999 et 700 000 par le gouvernement de Silvio Berlusconi durant les années 2000).
L’immigration en Europe
L’Europe a un solde migratoire annuel de 854.000 personnes, ce chiffre est la différence entre le nombre de personnes qui quittent le territoire et ceux qui y entrent. Le premier pays européen en termes d’immigration est l’Allemagne, 7 de ses 81,7 millions d’habitants sont des étrangers. La France est le cinquième pays d’immigration au monde avec 3,7 millions d’étrangers sur son territoire en 2007.
Immigration et Europe
Ce phénomène de renouvellement de la population nationale n’est plus une spécifité française : pas à pas, tous les pays d’Europe sont devenus et deviennent des terres d’immigrations. Si l’exploitation des travailleurs immigrés sans-papiers reste la politique la plus partagée par une économie capitaliste fondée sur l’exploitation de l’homme par l’homme, des avancées sont pour autant à souligner, en Italie ou en Espagne, avec des vagues de régularisations massives.
Royaume-Uni : Pleins droits pour les ressortissants du Commonwealth
La Grande Bretagne est un pays ayant une législation particulière concernant le droit de vote des étrangers. Cela vient du fait qu’il y ait une distinction entre les étrangers: Les ressortissants du Commonwealth et les autres. La différence se ressent dans les droits qu’ont les uns et pas les autres. Le Commonwealth compte 54 pays membres.