La Maison des Potes en procès à Marseille contre Génération identitaire du 10 au 20 octobre 2022

  • strict warning: Non-static method view::load() should not be called statically in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/views.module on line 879.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_validate() should be compatible with views_handler::options_validate($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_submit() should be compatible with views_handler::options_submit($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_validate() should be compatible with views_plugin::options_validate(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_submit() should be compatible with views_plugin::options_submit(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.

Samedi, 8 Octobre, 2022
Logo

La Maison des Potes sera en procès au Tribunal judiciaire de Marseille du 10 au 20 octobre 2022 contre les 23 de Génération identitaire qui ont occupé le siège de SOS Méditerranée le 5 octobre 2018.

 

 


Les prévenus sont poursuivis pour des violences en réunion et la préparation d'actes de violences contre les salariés de l'association SOS Méditerranée. La Maison des potes, partie civile, demande qu'ils soient aussi jugés pour l'entrave à l'activité de SOS Méditerranée qui constitue une discrimination économique pour motivation politique.

 

Le commando des 22 de Génération identitaire qui ont occupé les locaux de SOS Méditerranée le 5 octobre 2022 n'était pas composé de délinquants de droits communs pour un quelconque cambriolage. Il s'agissait d'un commando d'extrême droite qui attaquait une ONG de défense des droits de l'homme parce que cette ONG sauve des migrants qui viennent demander asile et hospitalité en France. La Maison des potes entend bien démontrer au tribunal de Marseille, en qualité de partie civile que les 23 (22 occupants plus la chargée de communication) ont occupé les locaux de SOS Méditerranée et entravé son activité par hostilité politique contre l'organisation qui sauve les migrants dans la méditerranée et qui est selon Génération identitaire coupable de faciliter l'immigration venue d'Afrique.

 

La Maison des potes va démontrer que les prévenus attaquent ceux qui aident les migrants parce qu'ils prônent la théorie complotiste du Grand Remplacement et réclament la remigration vers l’Afrique de tous ceux qui en sont originaires pour procéder à une purification ethnique de la France et de l'Europe. L'attaque des locaux de SOS Méditerranée avait été précédée un an plus tôt par la tentative de capture en mer des migrants par un équipage de Génération identitaire sur un navire, le C-Star, qui naviguait près des côtes libyennes pour capturer les migrants et les remettre aux autorités libyennes.

 

Les mêmes assaillants de Génération identitaire ont par la suite tenté de capturer des migrants à la frontière italienne puis à la frontière espagnole pour les remettre aux autorités comme une milice privée qui lutte contre l'immigration clandestine. La dangerosité du commando de Génération identitaire n'est pas celle d'un groupe de petits délinquants coupables de cambriolages mais bien celle d'une milice d'extrême droite encore plus dangereuse pour notre pays.

 

En octobre 2018, ils se sont attaqués à l'ONG SOS Méditerranée mais les prochains sur la liste de leurs cibles pourraient être les amis de la vallée de la Roya qui secourent les migrants, et puis pourquoi pas les CADA.

 

Nous n'oublions pas que, 3 ans auparavant, ils avaient occupé le toit d'un hôtel Formule 1 à Chanas pour dénoncer sa transformation en lieu d'hébergement pour demandeurs d'asile et qu'ils n'avaient eu aucune poursuite judiciaire pour cela. Les victimes des attaques de Génération Identitaire ont besoin du soutien de tous ceux qui défendent les droits de l'homme. Tel est l'enjeu de la constitution de partie civile de la Maison des potes dans ce procès.

Publier un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.