Coup de botte sur l’immigration

  • strict warning: Non-static method view::load() should not be called statically in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/views.module on line 879.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_validate() should be compatible with views_handler::options_validate($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_submit() should be compatible with views_handler::options_submit($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_validate() should be compatible with views_plugin::options_validate(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_submit() should be compatible with views_plugin::options_submit(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.

Jeudi, 12 Septembre, 2013
Logo

Point de chute important de l’immigration clandestine, l’Italie s’est doté de tout un arsenal de lois pour tenter de régulariser ses flux migratoires et transitoires. Youssoupha Thiam, militant à SOS Racisme Italie, évoque des législations qui ne cessent de se durcir au fil des années. 


La loi Turco-Napolitano, qui porte le nom de l’actuel Président de la République, Napolitano (réélu pour sept ans en avril dernier, ndlr) a fusionné plusieurs textes législatifs dont la loi du 6 mars 1998 sur l'immigration et la condition de l'étranger. Intégrée au décret législatif numéro 286 du 25 juillet 1998, et connu sous le nom de « texte unique », cette loi prévoyait la programmation des flux d'entrée pour le travail, pendant de l'immigration clandestine. Elle a également favorisé la création de centres permanents et temporaires (en italien ça s'appelle "chipiti"), c’est-à-dire qu’un sans-papiers peut être emmené au centre afin d’y être identifié et pour une durée de trois mois. Cette loi précisait les conditions d’expulsion et de délivrance du permis de séjour, l’intégration scolaire, le droit à la sécurité sociale et sanitaire, et la protection juridictionnelle et prévoyait encore un autre acte de régularisation. Les demandes ont été au nombre de deux cent quinze mille.

 

Ensuite, nous avons eu la loi Bossefini et j’en termine avec ses points principaux qui sont : plus de contrôles aux frontières, un renforcement des pouvoirs de la police, aide aux états qui collaborent pour lutter contre l'immigration et le trafic d'être humain, expulsion immédiate des sans-papiers, extension de soixante jours pour la période de traitement dans les centres permanents et temporaires, augmentation de la peine pour les trafiquants des clandestins.

 

Je voudrais finir parce que c'est très important sur le fait qu’auparavant en Italie, on ne prenait pas les empreintes digitales. C'est grâce à la loi de 2002 que cette étape du prélèvement des empreintes digitales des étrangers pour les identifier a été créée.

 

Youssoupha Thiam

SOS Racisme Sicile

propos recueillis lors des Universités d'automne des maisons des Potes (octoblre 2012)

 

 

Crédits photo : André Faber © lemonde.fr, 11 mai 2008

Publier un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.