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L’anonymisation des demandes HLM c’est possible !
Un des engagements de la campagne municipale d’Aubervilliers était plus de transparence dans l’accès au logement social .La mettre en place n’était pas si simple pour de nombreuses raisons politiques, administratives et technique mais lorsqu’il y a un peu de volonté politique cela est possible.
Jacques Salvator, maire d’Aubervilliers : L’anonymat empêche la gentrification
Julien Vanhée et Slimane Tirera : Pouvezvous nous faire un état des lieux du logement social à Aubervilliers ?
Soumia Zahir : Depuis 2008, l’état du logement social n’est pas pire que dans d’autres villes c’est-à-dire 4300 demandeurs de logement dans la ville avec des attributions sur le propre contingent de la ville (200 par an) dans un premier temps. Dans un second temps, nous avons des constructions (nouveau projet en cours) de logements sociaux et d’autres types de logements.
Anonymisation, Mode d’emploi - Lyon expérimente
L’anonymisation des demandes de logements : qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une procédure d’attribution des logements sociaux basée sur des critères objectifs et matériels, adoptés par les autorités étatiques. Ces critères objectifs sont essentiellement les revenus, le nombre de personnes composant le foyer et l’ancienneté du dossier. Cette volonté de conserver l’anonymat, est la triste conclusion d’un constat que l’égalité pour l’accès au logement n’est pas effective en France.
Femme en cavale
Raja, 28 ans, Aubervilliers : « On parle beaucoup de la condition des femmes dans les pays arabes et plus généralement en Afrique, c’est bien, il faut en parler mais, moi, je voudrais témoigner de ma vie, des violences faite à une femme arabe, sauf que mon mari, ou du moins celui qui avait promis de m’épouser, lui, est bien français. Je l’ai rencontré au Maroc, il y a quatre ans. Lorsque nous étions là-bas, tout était très bien, ça ressemblait à une his-toire d’amour.
Jeunes et engagement : idées reçues
Un certain nombre d’initiatives sont mises en place par des responsables politiques ou associatifs. Voici deux actions menées dernièrement, l’une impulsée par le sénateur-maire de Neuilly-Plaisance qui a organisé le 29 juin 2011 à l’Institut du Monde Arabe un grand rassemblement : la Journée des Engagés.
Et l’autre action, cette fois-ci a été organisée le 3 juillet 2011 dans la ville d’Aubervilliers par 2 associations : Jeunesse en Mouvement (Epinay sur Seine) et l’Office Municipale de la Jeunesse d’Aubervilliers.
Aubervilliers : «Il faut entendre le mal-être des jeunes»
«L’OMJA existe depuis 61 ans », explique Diaby Doucouré, directeur de l’OMJA. « Il a été créé en 1949. La volonté de l’ancienne municipalité était d’organiser les loisirs de la jeunesse. Aujourd’hui, nous sommes une association d’éducation populaire. Nous intervenons dans le domaine de la réussite éducative, dans l’éducation pour tous. Nous effectuons une recherche active de participation des jeunes en visant l’autonomie.
Peau neuve pour la Plaine Commune
La Plaine Commune c’est : 350 000 habitants, 142 129 logements et 8 villes : Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, L’Ile-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Stains, Villetaneuse. L’habitat social représente 40% des logements mais face à une demande plus en plus grande, représentants de locataires et de l’habitat, bailleurs sociaux et promoteurs élaborent ensemble le Programme Social de l’Habitat (PLH).
Edgar Minimbu : un jeune élu de Seine Saint-Denis
(source image : http://www.aubervilliers.fr)
A 28 ans, ce conseiller municipal délégué à la jeunesse d’Aubervilliers, s’occupe également du contrat local jeunesse. C’est dès le lycée qu’Edgar Minimbu fait l’apprentissage de l’engagement public en adhérant au syndicat lycéen la FIDL en 1998. Cette expérience réussie l’encourage à prolonger son action dans la vie publique. Il devient alors délégué académique et membre du Conseil National de la Vie