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Jeunesse en mouvement
Narbonne : La Maison des Potes se donne les moyens
Animatrice information jeunesse à la Maison des Potes, Zoubida Chalkha s’occupe du PIJ installé à l’intérieur de la Maison des Potes de Narbonne. Chaque jour, le Point information Jeunesse y propose un accueil individuel et collectif. Les projets qui y sont développés sont liés à l’insertion professionnelle. La Maison des Potes de Narbonne travaille actuellement vers les jeunes diplômés Bac+2 qui ne trouvent pas d’emploi.
Aubervilliers : «Il faut entendre le mal-être des jeunes»
«L’OMJA existe depuis 61 ans », explique Diaby Doucouré, directeur de l’OMJA. « Il a été créé en 1949. La volonté de l’ancienne municipalité était d’organiser les loisirs de la jeunesse. Aujourd’hui, nous sommes une association d’éducation populaire. Nous intervenons dans le domaine de la réussite éducative, dans l’éducation pour tous. Nous effectuons une recherche active de participation des jeunes en visant l’autonomie.
Rennes : Créer du réseau
« L’association est née en 2005, suite aux événements qui ont secoué la France et les banlieues et qui ont commencé à Villiers-le-Bel. Sur Rennes, nous n’avons eu rien de comparable à ce qui s’est passé en région parisienne, mais suffisamment pour que les élus se mobilisent. Avec trois collègues, on s’est monté en association.
Toulouse : Se rassembler pour exister
Partage Faourette est une maison des chômeurs et un centre social associatif. Elle offre un espace public d’accueil, d’échange et de services au sein de plusieurs quartiers du Grand Mirail à Toulouse. Son objectif est d’accueillir, informer et orienter concrètement les populations qui y font appel, vers un dispositif d’accès au droit commun de toute personne en situation de chômage et de précarité.
Saint-Herblain : Une Maison des Arts à la pointe de la lutte contre les inégalités
Ce n’est pas sans un brin de nostalgie que Saadane Chahitelma, chargé de mission pour la lutte contre les discriminations et à l’égalité des chances de la ville de Saint-Herblain, a accueilli nos jeunes marcheurs en décembre dernier. Car ce n’est pas à ce vétéran de la Marche pour l’Egalité, et historique de la Fédé’ que l’on va apprendre à marcher. « Certaines revendications portées par les marcheurs ont pu sembler utopiques. Mais il faut être utopique ! », proclame-t-il. « J’ai retrouvé des doléances que nous avions nous-mêmes portées en 1983.
Créteil : « Trouver de nouvelles solutions à de vieux problèmes »
« C’est une maison pour tous et une maison des jeunes et de la culture. On essaie de tenir cette promesse. Nous travaillons sur la citoyenneté, la responsabilisation des jeunes, leur autonomie sur le vecteur des activités associatives. On essaie de faire en sorte qu’ils soient impliqués dans leurs activités extra-scolaires, qu’ils aient envie de faire et qu’ils aient le goût de l’effort.
Hérouville Saint-Clair : Défendre tout le monde
Mounia Benkhadda, militante convain- cue contre le racisme est sur tous les fronts. Permanente de SOS Racisme dans la Maison du Citoyen, et active partisane de la FNMP, elle travaille souvent avec un public jeune, à l’école ou au lycée. Elle-même victime de discrimination dans son parcours professionnel, elle a alors décidé de mettre toutes ses forces dans la promotion pour l’égalité des chances. « J’avais postulé en interne au poste que j’avais contribué à créer et sur lequel j’étais la seule spécialiste dans la société. On ne m’a même pas fait l’honneur d’un entretien.
Bordeaux : La Maison des Potes a 20 ans
Le Boulevard des Potes de Bordeaux va fêter ses vingt ans cette année. Situé dans un quartier prioritaire de la politique de la ville à Bordeaux, il rayonne sur l’agglomération bordelaise. Lutte contre les discriminations et le racisme, à visée d’éducation populaire, sa mission est de renseigner autour de l’accès au droit, de l’information pour l’acquisition de la nationalité française, entre autres.... C’est aussi un lieu de rencontres culturelles, d’expos de photos, de peintures, de sculpture...
Nanterre : pas Zy’va!
Les discussions tournent surtout autour de la problématique du financement des associations. Il faut dire que Zy’va vit actuellement des heures sombres : les dettes s’accumulent et l’association ne sait plus comment payer ses 13 employés. Les responsables de la structure nous expliquent que malgré le travail effectué par l’association et son implication historique sur la ville de Nanterre, les subventions ont été largement réduites... Dans un tel contexte, comment consolider la vitalité des associations et faire émerger les nouvelles générations de militants?