Erwan Ruty »
Erwan Ruty
Culture et communication , un ministère amer ?
Dans ces quartiers-là, on sait que les gens qui travaillent sur les contenus culturels et médiatiques, quand ils organisent un blog, des ateliers vidéos ou un journal local…Et bien ils sont soutenus par l'argent de la politique de la ville ou du ministère de la jeunesse. Mais pas par le ministère de la culture et de la communication. C’est un problème.
Enfants damnés de la TV
« Maintenant, il y a une véritable appréhension par rapport aux journalistes : quand ils viennent on les regarde de bas en haut .On a déjà subi. En 1997, Canal+ est venu : tout le monde a refusé de parler, sauf quelques grands- frères avertis .le problème c’est avec les plus jeunes. Tu peux leur faire dire n’importe quoi ,c’est un jeu pour eux. »
Force Sud
Marseille : Chourmo chez le père Pagnol
« Qu’on y soit né ou qu’on y débarque un jour, dans cette ville, on a vite aux pieds des semelles de plomb. Les voyages, on les préfère dans le regard de l’autre. De celui qui revient après avoir affronté « le pire ». Le drame, aujourd’hui, c’est que Marseille ne regardait même plus l’Orient, mais le reflet de ce qu’elle devenait. »
Le syndicalisme à l’épreuve des intérêts
Abdel Mabrouki, 39 ans de combats ou presque, est un activiste comme on n’en fabrique plus beaucoup. Il a grandi à Levallois-Perret, y a travaillé chez Pizza Hut, a adhéré à la CGT, puis créé Stop-Précarité pour pouvoir lutter avec des membres de diverses organisations en même temps. Au chômage, il vit maintenant à Lormont, un quartier populaire de Bordeaux. Et aimerait bien y monter une section SUD-Commerce. Changement de crèmerie, avec une volonté : créer du nouveau.
Etat des lieux du ghetto : En période de crise, chacun mise sur son biz'
C’est vrai qu’aujourd’hui la mode est vraiment à l’individualisme. En 1997 ou 1998, NTM disait « en période de crise, chacun mise sur son biz ». Il est évident que, globalement, plus cela va mal, plus les personnes sont tentées de penser qu’il n’y a qu’eux, seuls qui arrivent à s’en sortir seuls, et que le meilleur gagne. Cette idéologie est très profondément implantée dans l’ensemble de la société française.
Décolonisations dans le sang
Premier massacre de masse perpétré par la nouvelle République à peine libérée du joug nazi, entre 30 000 et 89 000 malgaches, selon les sources, ont trouvé la mort suite aux soulèvements populaires du mois de mars 1947, notamment dans l'est et le Sud de Madagascar. Pour combattre l’insurrection du peuple malgache qui réclamait une indépendance immédiate, la répression confiée à 18 000 hommes de troupes (des tirailleurs sénégalais et soldats marocains et algériens).
Malek BOUTIH
Pote à Pote : Quels étaient les enjeux lorsque SOS Racisme a lancé les premiers testings ?
Malek Boutih : Il s’agissait de faire émerger des preuves pour obtenir une décision de justice, et ainsi déplacer le combat antiraciste d’une lutte idéologique globale à une lutte contre les pratiques discriminatoires. Pour que les individus qui en sont victimes s’emparent de ce combat de défense des droits.
La Cité enfin sous (bonne) presse
C’est un constat que les habitants des quartiers populaires peuvent faire au jour le jour : au-delà du périph, la représentation journalistique du quotidien est bafouée. Et ce, même si les médias s’intéressent aujourd’hui davantage qu’avant (et mieux sans doute) à la question des quartiers populaires.