Ce qu’il faut faire : Une seule solution: le mouvement associatif!
Je finis par vous raconter cette anecdote. Quand j’étais au Conseil régional et que je m’occupais de la politique de la ville, il y avait la commission permanente. Celle-ci attribue les subventions. Ils me cassaient les pieds. Souvent j’ai invité les associatifs à venir voir, pour 3000, 5 000 euros. Il fallait que j’explique l’action, que je présente le bilan d’activités, que je justifie le nom de l’association. C’est tout juste s’ils n’allaient pas compter le nombre de participants à la virgule près. Cela durait une heure, deux heures parfois. Deux minutes après, on passait à la rénovation lourde. Là, c’étaient des dizaines de millions d’euros. Personne ne contestait rien. Cela passait comme une lettre à la Poste. Personne ne savait à quoi cela correspondait. Voilà, c’était la réalité à laquelle j’étais confronté, et c’est la réalité à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. La rupture ne peut s’opérer que là et elle ne s’opèrera que d’une seule manière : tant qu’il n’y aura pas un fort mouvement social associatif coordonné, organisé, disposant de ses propres réseaux, nous n’arriverons pas à nous en sortir.
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