Le Gabon et la Guinée indépendants, mais instables !

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Lundi, 16 Novembre, 2009
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Les pays Africains qui penchent pour la réussite par le sang et les magouilles prendront-ils exemple sur ceux qui ont choisi la réussite par les urnes et la reconnaissance ?

(source image: tv5.org)

Le Gabon n’a connu que deux chefs d’Etat : Léon Mba puis Omar Bongo Ondimba décédé cet été après 42 ans de présidence. Et ce malgré le multipartisme apparu en 1990, un sous-sol très riche (manganèse, gaz, pétrole, bois…), une population lettrée à plus de 65% et des étudiants biens formés, les arcanes du pouvoir et de l’économie appartiennent toujours aux mêmes élites. Alors qu’en France, on décapite les mauvais dirigeants, au sens propre comme au sens figuré, au Gabon ce sont les arbres multi-centenaires, les ambitions des jeunes diplômés ainsi que les entrepreneurs qui « trinquent ».

Depuis la mort de Bongo, survenue cet été, les 1,5 millions d’âmes divisées en près de 50 ethnies ont failli exploser à l’annonce de la candidature de son fils Ali Bongo. Ancien ministre des Affaires Etrangères puis ministre de la Défense depuis 1999, il n’a fait qu’une bouchée, controversée, des 23 candidats à l’élection présidentielle. Contesté par les « Anges Gardiens de l’Afrique » et par le Sénégalais Souleymane Racine Wane (cabinet CIDI Consulting International), écroué durant cinq jours, parce qu’il affichait ouvertement son amitié pour l’opposant Obame, Ali Bongo est désormais le « patron » du pays.

Un peu plus à l’ouest, la Guinée, indépendante depuis 1958 grâce à Ahmed Sékou Touré (décédé en 1984) fait parler d’elle. Elle souffre de querelles entre opposants politiques depuis le décès du Président Lansana Conté survenue en décembre 2008. Depuis, le capitaine Dadis Camara, le « nettoyeur » a pris le pouvoir pour assurer selon ses dires « la transition ». Grisé par son titre et ses apparitions télévisées à rallonge, le « Dadis show », il dirige sans partage et tente d’interdire en vain le rassemblement de ses opposants du 28 septembre 2009, au stade de Conakry. La garde présidentielle a ouvert le feu sur les civiles, occasionnant 160 morts et 1253 blessés (source Onu). Des femmes ont été violées, déshabillées et mutilées sexuellement en public. D’ores et déjà, la Cour Pénale Internationale a ouvert une information préliminaire pour déterminer si ces actes graves rentrent dans le qualificatif de crimes contre l’Humanité.

Face à cette montée en puissance de la violence, Ibrahim Keita Sorel et Badère Kaba ont crée le « Collectif du 28 septembre ». En partenariat avec la Mairie de Paris, le collectif organisera un grand rassemblement le 15 novembre au Parvis de l’Hôtel de Ville pour rendre hommage aux victimes des violences du stade de Conakry.

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