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Régulariser : la solution
La régulairsation des travailleurs sans papiers se trouve au coeur du combat anti-raciste. Les quartiers populiares ou sensibles, où vivent la majorité de ces travailleurs, doivent également être au centre des préoccupations. En interpelant les différents partis politiques lors de la campagne présidentielle, certains rétorquaient que notre champs d'action devait se limiter aux quartiers, éludant ainsi la question des sans papiers.
La régularisation italienne
En Italie, le degré de flux est l'acte juridique par lequel le gouvernement détermine chaque année le nombre d'étrangers qui peuvent entrer en Italie pour travailler. En théorie, les employeurs demandent à la préfecture d'employer un étranger résident à l'extérieur. Dans la pratique, la plupart des bénéficiaires sont les sans-papiers qui sont déjà dans le territoire italien et n'ont pas d'autres moyens de se régulariser que les flux.
Pour une immigration à visage humain
En tant qu'organisation syndicale, nous sommes pour la régularisation des travailleurs sans papiers. Ce n'est pas tant qu'il s'agit d'une régularisation par le travail mais d'abord parce qu'il s'agit d'hommes et de femmes qui travaillent. C’est bien les hommes qu’on a en tête, et non la question du travail en soit.
Immigration : les critères en question
Les critères, on en connaît les grandes lignes : la durée de résidence, la promesse d'embauche ou l'occupation d'un travail et les attaches familiales. Bien évidemment, c'est en fonction de la manière dont ces trois critères seront combinés que le degré d'acceptation, ou de discussion voire de polémique se nouera dans le pays.