L'Union Européenne et la Turquie !

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Lundi, 17 Août, 2009
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Malgré une candidature, officiellement déclarée dans les années 60, un strapontin de candidats à l'adhésion accordée en 1999 et le début des négociations, la Turquie et l'Union semblent loin d'avoir un destin commun, mais plutôt mener deux existences parallèles.

 

Cette situation est loin de contenter tous les acteurs de la vie sociale et politique en Turquie comme en Europe. Les forces vives démocrates et progressistes turques, notamment, souhaitent voir le processus d'adhésion de la Turquie s'accélérer pour devenir « un pont » ou « un trait » d'union entre le monde occidental et l'orient. Ils espèrent ainsi voir le pays se démocratiser et se transformer en un véritable Etat de droit.

Les critères de Copenhague restent cependant un impératif à une adhésion : la mise en place d'« institutions stables garantissant l'état de droit, la démocratie, les droits de l'homme, le respect des minorités et leur protection » ; « une économie de marché viable ainsi que la capacité de faire face à la pression concurrentielle et aux forces du marché à l'intérieur de l'Union » ; « la capacité (...) [d'] assumer les obligations [d'adhésion à l'UE], et notamment de souscrire aux objectifs de l'union politique, économique et monétaire ».

En Turquie néanmoins, les milieux nationalistes, de gauche comme de droite, voient toujours d'un très mauvais oeil cette phase de négociations avec l'Union. Ils considèrent le rapprochement avec l'Union comme la porte ouverte à toutes les concessions, aux puissances étrangères, qui veulent imposer à la Turquie le retrait de Chypre (occupée depuis 1974), la reconnaissance du génocide Arménien et surtout la reconnaissance des droits des kurdes ce qui, pour tous les nationalistes turcs, représente la fin du Régime Kémaliste* et de l'unité de la Turquie.

Dans le même temps en Europe, on entend de plus en plus d’hommes politiques, à l'instar du Président français, dire que la Turquie ne peut adhérer à l'Union parce qu'elle n'est pas géographiquement située en Europe. D'autres disent encore plus crûment qu'elle est « différente ». Ces derniers sont aujourd'hui partisans d'un « partenariat privilégié » avec la Turquie.

Ce débat est et sera l'un des principaux auxquels l'Union aura à faire face. Ses enjeux géostratégiques, politiques, démographiques et économiques sont d'une importance vitale. Le débat récent entre les Présidents Obama et Sarkozy démontre d'ailleurs que la chose ne doit pas être prise à la légère.  Que l'Union européenne utilise cette phase de négociation pour inciter la Turquie à se démocratiser, s'ouvrir encore plus sur le monde et devenir un exemple pour les Etats qui refusent de le faire. 

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