Vers la régression… on dit non !

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Samedi, 28 Février, 2009
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Pote à Pote donne la parole à une militante féministe.

Le mariage forcé, pratique vieille de plusieurs siècles, est un terme utilisé pour décrire un mariage dans lequel l’une des parties, le plus souvent la femme, est mariée contre son gré.

Malgré les révoltes et la mise en avant de ce problème par le biais des associations et des mouvements féministes, à l’échelle internationale, ce type de  mariage est une pratique qui perdure voire même qui augmente, depuis environ six ans, puisqu’on recense environ une trentaine de cas par an.

Alors que dans les pays, où ces pratiques étaient monnaie courante, les mariages forcés régressent, ici en Europe on assiste au retour de ces traditions archaïques. Selon Petra Koch-Knöbel, Chargée de l'Egalité homme-femme dans la Circonscription berlinoise Friedrichshain-Kreuzberg, 330 cas de menaces de mariage forcé auraient eu lieu en 2008 à Berlin.

Il est vrai que ce sont les femmes qui, le plus souvent, en sont les premières victimes ; cependant ce phénomène touche également les hommes. Au nom de la fierté familiale, du souhait des parents ou encore de la pression sociale, ces derniers se voient parfois contraints de se marier contre leur gré !

C’est pourquoi il faut rappeler aux filles et aux garçons qu'ils ont des droits égaux et que toute relation hommes - femmes doit être basée sur le principe d'égalité. Le mariage doit être fondé sur le consentement mutuel entre un homme et une femme. Tous et Toutes avons le droit de choisir librement notre partenaire. Nous devons également nous rappeler que les inégalités sont une forme de violence. 

Mais les lois ne suffisent pas toujours à faire respecter les droits, elles doivent s’accompagner d’une réelle volonté politique et d’un travail éducatif afin de faire évoluer les mentalités. Au Maroc, le code de la famille (Moudawana) vient d’être réformé, offrant aux femmes un statut égal à celui des hommes, mais dans la pratique, on remarque que les mariages forcés sont loin d'avoir disparu.

C'est aussi le cas en France et ce, malgré l'âge légal du mariage qui est passé de 15 à 18 ans. D’ailleurs, l'article 181 du code civil nous montre le manque d’outils dont disposent les femmes qui sont déjà victimes d’un mariage forcé. En effet, selon cet article, la demande de nullité n'est plus recevable à l'issue d'un délai de 5 ans à compter de la date du mariage.

Plus que jamais, il est non seulement nécessaire que les jeunes bénéficient des mesures éducatives et des outils pédagogiques sur la sexualité, les violences faites aux femmes, les droits, …pour faire avancer la société mais aussi primordial que les pressions sociales, familiales,… ne soient plus une barrière à liberté de choix des personnes.

Mais au-delà de la prévention et de la dénonciation, la question de la prise en charge des ces jeunes femmes demeure importante. Il faut davantage de centres d'accueil et d’hébergement adaptés à ces jeunes filles qui souvent sont dépendantes de leurs parents tant sur le plan affectif  que financier.

Encore aujourd’hui, beaucoup de personnes préfèrent rester aveugles ; le moment est donc venu d'harmoniser les différentes solutions proposées pour enrayer ce problème, développer des outils et interpeller les institutions.

La suppression de toutes les formes de discrimination et de violence, envers les femmes, reste une tâche inaccomplie, ce combat a besoin de nous tous et notre union sera la clé de la réussite !



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