Les organismes d’insertion : quel statut ?

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Lundi, 17 Août, 2009
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Depuis bientôt trente ans, les organismes d’insertion et d’accompagnement à la création d’entreprise se multiplient en France. Ils prennent forme, suite à l’initiative citoyenne, d’entrepreneurs sociaux ayant la volonté de combattre les exclusions sociales.

La Structure d’Insertion par l’Activité Economique (SIAE) regroupe les RQ mais aussi les entreprises d’insertion (EI), les ACI (ateliers et chantiers d’insertion), les AI (associations intérimaires), et les GEIQ (groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification).

Il s’agit de différentes structures pour l’insertion qui mettent en lumière les nombreuses raisons pour lesquelles elles favorisent le statut associatif :

-       Les Ateliers et chantiers d’insertion (ACI) proposent à des personnes très éloignées du marché de l’emploi une première insertion par le travail. 9/10 sont des associations. De fait, les biens et services, découlant de leurs activités, doivent contribuer aux activités d’insertion.

-       Les Geiq (groupement d’employeurs par l’insertion et la qualification) sont des associations, gérées par les entreprises adhérentes, qui rémunèrent les parcours d’insertion et de qualification des bénéficiaires à travers l’alternance, le tutorat… Les salariés signent un unique contrat avec l’association, qui joue le rôle de bourse de compétences pour ces employeurs.

-       Les EI (entreprises d’insertion) accompagnent les personnes en situation précaire :  jeunes en grande difficulté, RMIstes, chômeurs de très longue durée, anciens détenus... C’est bien la vocation sociale d’intérêt général qui pousse ces structures à garder leur statut associatif, malgré leur croissance et leur efficacité d’une entreprise.

-       D’autres services tels que le réseau des  boutiques de gestion, qui accompagne les potentiels créateurs d’entreprise, ont plus de 400 structures d’accueil, 920 conseillers et 700 bénévoles. 14352 entreprises ont été créées et leur taux de pérennité est de 75%, à trois ans, soit 25 à 30% supérieur à la moyenne nationale.  Il est clair que la mission d’intérêt général motive pour beaucoup le choix du statut, mais la mission de proximité est aussi une raison importante.

-       Les associations de financement de créateurs telles que l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) ou encore France Initiative conservent, elles aussi, leur statut d’association malgré leur rôle d’intermédiaire financier. C’est parce que ces associations remplissent le rôle de régulateurs des dysfonctionnements du marché concurrentiel et accomplissent, par là, une mission d’utilité publique, qu’elles gardent leur statut. En effet, l’exclusion regroupe, par définition, les personnes mises à l’écart de la société dont la réinsertion s’avère difficile. Or ni l’Etat, ni les entreprises prennent ce problème à bras le corps car moins rentable.

Il s’avère pourtant que certaines de ces activités le soient. Or la mission de proximité, de solidarité et d’intérêt général de ces activités conforte leur statut associatif. Pourtant le professionnalisme, la croissance de l’activité ou l’efficacité, de ces structures, s’approchent plus du fonctionnement d’une entreprise que d’une association. Tout cela révèle une fois de plus que l’avant-garde des défis économiques passe par l’intervention des entrepreneurs sociaux.

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