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Femmes libres
« Les Femmes sont ce qu’elles se font,
Libre à elles d’être comme elles se font »
Discrètement, relis cette injonction philosophique. Ca y est c’est bon ? Non mais vas-y franchement, n’hésite pas.
« Les Femmes sont ce qu’elles se font,
Libre à elles d’être comme elles se font »
De l’amour au combat
Derrière chaque grand homme, il y a une femme. Celle qui a vécu dans l’ombre de Messali Hadj, père de la nation algérienne s’appelait... Emilie Buquant. Mais que pouvaient-ils bien avoir en commun ? Une terre ? Une couleur ? Des racines culturelles ? Non ! Un idéal : celui de liberté et d’égalité pour tous, par tous et surtout partout.
Des camps de concentration en Algérie ?
La guerre d’indépendance d’Algérie, c’est 1954 – 1962. Des attentats de la Toussaint Rouge du 1er novembre 1954 aux Accords d’Evian du 18 mars 1962. Mais l’année 57 est cruciale. Non seulement l’emploi de la torture par l’armée française devient systématique. Mais la France se donne la possibilité de recourir à « l'internement administratif collectif ». Sur le territoire français, comme dans le Larzac, et ailleurs, mais en Algérie aussi, l’armée crée des camps de regroupement.
Le Moudjahid anticolonialiste
Maurice Audin était au commencement de la guerre d’Algérie un brillant assistant de mathématiques français à l’université d’Alger de 25 ans. Anticolonialiste convaincu, il militait au Parti communiste algérien.
Et c’est parce qu’il militait activement pour l’indépendance algérienne qu’il fut le 11 juin 1957 interpelé à son domicile puis porté disparu… Son corps ne sera jamais restitué à sa famille.
CAMUS versus SARTRE : Le Match de Boxe algérien
Il est bientôt minuit. Le match va commencer. La foule ne retient déjà plus ses applaudissements de joie, et ses cris d’encouragements. Ça y est. En voilà un ! La foule se lève ! Vers nous, vers le ring de la pensée, s’avance, short blanc mais gants rouges, le challenger : Albert Camus, dit « l’Homme Révolté », le pourfendeur de l’absurde, prix Nobel de Littérature en 1957 par K.O.
Le combat de Monseigneur Duval pour la liberté des peuples d’Algérie
Ses détracteurs le surnommaient « Mohamed Duval ». Un surnom qu’ils n’ont pas choisi au hasard, tant Monseigneur Léon-Etienne Duval, archevêque d’Alger, était un farouche défenseur de l’Algérie indépendante. « Ils m’ont rendu un très grand service. Ce surnom de Mohamed Duval en fait m’a fait plaisir parce qu’il a prouvé une chose, c’est que l’église catholique n’est pas ghetto, elle n’est pas une chapelle fermée, elle est ouverte à tout le monde, elle doit être accueillante pour n’importe qui quelque soit sa position religieuse ».
Pour le journalisme fraternel : Le Prix Robert Barrat
Le Prix Albert-Londres récompense depuis 1933 le meilleur Grand Reporter de la presse écrite. C’est en dormant sur cette information et près du recueil d’articles Les Maquis de la Liberté que je me suis réveillé, étonné : le Prix Robert Barrat n’existe pas. Pourtant l’auteur de ce recueil d’articles sur la guerre d’indépendance algérienne mériterait qu’on l’érige en modèle. Mais quelle serait la condition principale pour obtenir cette récompense unique ?
Massacre de Sétif, l’amnésie française
« Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux », « Vive l’Algérie indépendante », « À bas le colonialisme », scandent les 10 000 manifestants, répondant à l’appel du Parti du peuple algérien (PPA), dont le chef Messali Hadj a été arrêté en 1939. Mais la contestation dérape lorsqu’un qu’un jeune homme de 26 ans, Bouzid Saâl, arbore le drapeau algérien. Il est abattu par un policier. C’est le premier martyr de Sétif. Des heurts éclatent entre Européens et manifestants, faisant 28 morts. Des membres du PPA sont interpellés.
Germaine Tillion, l’avocate des peuples d’Algérie
Germaine Tillion ressentait les souffrances du peuple algérien au plus profond d’elle-même et n’était pas indifférente au sort des détenus victimes d’injustice. Elle a ainsi sauvé 250 prisonniers de la peine de mort, évitant la torture à ceux qui en étaient menacés. « …Je n’ai pas choisi les gens à sauver : j’ai sauvé délibérément tous ceux que j’ai pu, Algériens et Français de toutes opinions. »
Dénoncer la torture