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Discrimination salariale entre marocains et espagnols
En Espagne, le salaire dépend des origines du travailleur. S’il est étranger, il recevra, en moyenne, moins de la moitié de ce qu’un Espagnol perçoit à la fin du mois, selon une étude du syndicat espagnol UGT, publiée à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les discriminations raciales et basée sur des chiffres datant de 2009. Ainsi, les travailleurs étrangers hommes n’ont perçu cette année-là que 40,53% de ce qu’ont reçu les Espagnols, soit 10 526 euros l’année, contre 20 069 pour les Espagnols.
Discrimination à l’emploi en Espagne
Les banques aussi sont très réticentes à accorder des prêts aux étrangers. De même, les emplois temporaires accordés aux étrangers les privent d’indemnités de licenciement et d’allocations chômage.
Les secteurs de la construction, de l’agriculture, de la restauration et des travaux domestiques sont ceux dans lesquels les étrangers sont le plus employés. Toutefois, à cause de la crise économique, 119 309 permis de travail ont été délivrés en 2009 contre seulement 7050 en 2010, entre janvier et septembre.
Emplois fermés en Europe : la xénophobie d'état n'est pas partout la même
L’Union Européenne a reçu le Prix Nobel de la Paix, elle n’aura pas celui de l’Egalité face à l’accès à l’emploi. Au contraire. Beaucoup d’Etats membres continuent à discriminer les non-européens, et donc à institutionnellement légitimer la discrimination faite aux étrangers, en leur interdisant d’exercer certains emplois. Cette xénophobie d’Etat n’est pas la même dans tous les domaines. En France, ce sont 5,3 millions d’emplois qui sont encore interdits aux étrangers.
En Espagne : préférence latino
Cependant, ils existent des exceptions déterminées. Les demandeurs d’asile politique doivent vivre en Espagne depuis au moins 5 ans pour obtenir la nationalité, quand seulement 2 ans sont nécessaires pour les natifs des pays latino-américains, d’Andorre, des Philippines, de la GuinéeÉquatoriale et du Portugal.
Espagne : un pas en arrière après les régularisations
Les candidats à cette régularisation devaient être recensés dans une municipalité espagnole 6 mois avant celle-ci, disposer d’un contrat de travail d’une durée supérieure à 6 mois et ne pas avoir de casier judiciaire ni en Espagne ni dans le pays d’origine afin d’obtenir un permis de travail.