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La Nuit des Sans-Toit

Lundi, 26 Décembre, 2011
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Près de 8 millions de personnes souffrent de mal logement en France. Un problème lié à une précarité rampante qui gangrène notre société.

 

(crédit photo : NPA)

 

Mercredi 2 novembre, 20 heures. Sur l'esplanade de la préfecture de Bobigny, environ 150 personnes sont réunies. Elles dansent, chantent, et leurs voix viennent frapper les murs des bâtiments administratifs, s'amplifient dans la pénombre, attirent les curieux. On pourrait croire qu'ici, ce soir, on fête un heureux événement. Et pourtant...

 

Le Bus Solidaire ou le droit à la dernière chance

Samedi, 20 Août, 2011
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Eux, c'est avec la corde au cou, et seulement quand elle est bien serrée qu'ils finissent par se rendre jusqu'ici. Eux ? Ce sont les justiciables sans-argent qui ont peur de la justice alors qu'ils en ont grand besoin. La corde au cou ? Ce sont tous les problèmes de l'époque : chômage, logement, agressions, viols. Ici ? C'est le Bus Solidaire, à l'intérieur des avocats professionnels offrent un premier accès au droit, une première orientation, une première chance. Mais souvent, cette découverte avec le droit est en fait leur dernière chance.


«Ils viennent à la dernière minute» m’explique un bénévole. «Ils attendent que la corde soit serrée. Ils reçoivent des lettres de relance, mais attendent. C’est quand l’expulsion arrive qu’ils viennent.» Il parle du cas de cette dame arrivée tout à l’heure, en urgence : «au début, ça pouvait attendre» dit-elle, «mais là, c’est pour tout de suite. Pour une expulsion expresse» Nombreux sont dans son cas. Déjà, avant 10 heures, ils étaient une dizaine à attendre l’ouverture des portes du Bus Solidaire, qui les referme à 13 heures.

Femmes en quête d'autonomie

Lundi, 15 Novembre, 2010
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Fondée par Thérèse Clerc, une militante féministe de la première heure, la MAISON DES FEMMES à Montreuil fête ses dix ans. Dédiée aux femmes, cette structure se veut un lieu de rencontre, de débat et de culture. Son actuelle présidente, Roselyne Rollier réagit sur notre proposition d'ouvrir plus de centres d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales.


« Ouvrir des lieux d'hébergement, sur le principe, je suis d'accord. Mais cela ne pose pas les vraies questions. Sinon, exigez tout ce qui doit suivre derrière. Parce que quinze places ici ou là, c'est une goutte dans un océan. » Quand il s'agit de parler de droit des femmes, Roselyne Rollier ne mâche pas ses mots. Plutôt que de répondre à l'urgence dans l'urgence, elle propose de s'attaquer aux problèmes de fond. « Il faut que ces femmes aient des revenus. Ce sont elles qui quittent le domicile parce qu'elles ne peuvent pas payer le loyer.

Education prioritaire : une violence institutionnelle

Lundi, 15 Novembre, 2010
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Professeur au collège Paul Eluard, classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP), à Montreuil (93) et militant syndicaliste au SNES (syndicat national des enseignants de second degré), François Dukan est témoin d’une politique pour l’égalité des chances qui se réduit comme peau de chagrin.


On parle de violence en ZEP, mais la vraie violence, c'est la violence institutionnelle ! Les moyens se réduisent de plus en plus chaque année. Aujourd'hui, on demande à un enseignant de choisir pour qui ce sera rentable. Avec la politique de ne plus remplacer qu’un fonctionnaire sur deux, le volant d'heures de professeurs supplémentaires alloué aux établissements classés en ZEP diminue chaque année. Alors que ces heures sont essentielles ! Elles nous servent à travailler sur des choses annexes, à raccrocher les élèves.