ACSE limité

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Lundi, 15 Février, 2010
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Depuis 2006, l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances a changé la donne pour nombre d’associations de quartiers. Mais la baisse de ses financements plombe aujourd’hui son action.

Ce sont quatre lettres, un acronyme dont les administrations raffolent et qui souvent, au rayon politique de la ville, se désagrègent aussi vite qu’ils sont apparus. L’ACSE : Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances. Créée en 2006, antenne du Ministère de la ville. Particularité : composée d’anciens acteurs de terrain, suffisamment au fait de la situation des quelque 2200 quartiers, concernés par la politique de la ville, pour identifier les associations les plus actives – ce que d’autres institutions, des DDJS aux DDASS, ont toujours eu du mal à faire… Une force qui vaut à l’ACSE quelques soucis. Pendant trois ans, élus locaux comme Préfets voient en effet d’un mauvais œil l’irruption de cet organe, de niveau national, susceptible de financer des projets locaux. Un réseau d’associations dociles et coopératrices, pour les pouvoirs locaux, ça se bichonne, se subventionne, s’entretient. L’ACSE, en prise directe avec les territoires, débarque comme un chien dans ce jeu de quilles bien rangé. « Les Préfets n’avaient pas la main sur l’ACSE, et ça ne leur plaisait pas du tout », lâche carrément un cadre du Ministère de la Ville.

Mais la baisse des crédits de l’Etat va, indirectement, voler à leur secours. Le financement de l’ACSE baisse, tandis que ses missions débordent de plus sur la sécurité – la vidéosurveillance par exemple. Résultat ? Les associations qui dépendaient de la politique de la ville se tournent vers les préfectures ou les communes, qui leur rétorquent qu’ils n’ont qu’à se débrouiller avec leur Ministère… D’autant que leurs cas n’intéressent plus vraiment les préfectures. Foin de cohésion sociale, vu que les représentants de l’Etat dans les départements sont avant tout notés sur la sécurité. Quant aux communes, elles voient, elles aussi, leurs ressources se réduire. Moins d’argent, c’est moins d’associations à subventionner. Voilà comment les structures de quartiers se retrouvent dépendantes des pouvoirs locaux tout en voyant leurs crédits s’effondrer. « Aujourd’hui, en terme de politique de la ville, un préfet décide quasiment de tout, tout seul, poursuit le fonctionnaire du Ministère. Or un Préfet est aujourd’hui avant tout un flic, un chef de l’exécutif ».

 

Cyril Pocréaux

 

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