Bruno Julliard

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Lundi, 16 Novembre, 2009
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Adjoint à la Ville de Paris en charge de la Jeunesse.

Bruno Julliard est issu d’une famille où le militantisme, l’engagement politique et syndical font partie intégrante de leur histoire familiale. Le voici, à son tour, pris dans cette lutte. Pourtant, il faudra attendre qu’il quitte le giron familial pour, enfin, laisser place à son engagement. Il adhère à l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) après un bref passage par le « Mouvement des Jeunes Socialiste ». Très vite, il devient président d’AG, jusqu’au congrès de Lyon, en 2003, où il est élu membre du Bureau National de l’UNEF, non, sans y avoir réfléchi « Je savais l’investissement que cela représentait, soit je continuais mon engagement à l’UNEF, soit je reprenais le chemin des études ». Il s’installe donc à Paris tout en continuant, à distance, ses études de droit public. En juillet 2005, il succède à Yassir Fichtali, à la tête de l’UNEF.

L’euphorie sera de courte durée. Février 2006, sonne l’heure du glas. La jeunesse est en mouvement contre le Contrat Première Embauche (CPE). En tant que représentant du syndicat étudiant, il devient l’une des figures du mouvement. Avec un début de mobilisation difficile, des rapports avec les syndicats compliqués et des attaques, pas toujours glorieuses, du gouvernement à leur égard, la colère finit par monter. Les mobilisations prennent de plus en plus d’ampleur. Le CPE est retiré. C’est la victoire !

Pas le temps de souffler qu’il faut aller négocier, avec la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, la loi sur l’autonomie des universités : dernier combat en tant que syndicaliste. En effet, peu de temps après, il quitte l’UNEF et décide de rejoindre Bertrand Delanoë lors de la campagne municipale de 2008.

À 28 ans, le voilà nommé, adjoint à la ville de Paris en charge de la Jeunesse. Il travaille, entre autres, sur les problématiques d’insertion professionnelle des jeunes «  En temps de crise, d’autant plus, il y a besoin d’une politique de l’emploi assez audacieuse ». Désormais, les missions locales sont sous sa responsabilité. Son objectif est la réorganisation des missions locales afin d’impulser une politique globale à toutes avec pour objectif la mise en place de nouveaux dispositifs « L’idée serait d’aller vers une plus forte mutualisation des missions locales ».

Dans le cadre de la rénovation des Halles, il a opéré un changement radical dans la programmation de cet espace de 1000m2. En effet, elle va être dédiée aux cultures urbaines. Un lieu à la fois de promotion, de diffusion et d’aide à l’insertion professionnelle pour ceux qui veulent en faire leur métier. Avec une différence de taille, ce lieu devra dépendre de la direction des affaires culturelles : « Je suis là pour mettre en place une politique nouvelle sur cette question, mais à terme elle devra intégrer les politiques culturelles de la ville ».

Il réfléchit également au rapport des jeunes à l’espace public. En effet, la mairie possède plusieurs lieux publics à destination des adolescents, or ils les désertent : « Souvent lorsqu’on imagine des lieux pour les adolescents, on pense en terme occupationnel ». Pourquoi ? Il aimerait pouvoir s’approprier un lieu, en faire – en partie ! – ce qu’ils veulent. Mais ça pose des questions de sécurité et d’encadrement.

Du travail, ce n’est pas ce qui manque dans une collectivité aussi grande ! Pour l’instant, l’élu se retrousse les manches, observe, réfléchit et propose des politiques nouvelles tout en s’appuyant sur celles de ses prédécesseurs.

 


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