L'palais De Justice

  • strict warning: Non-static method view::load() should not be called statically in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/views.module on line 879.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_validate() should be compatible with views_handler::options_validate($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_handler_filter::options_submit() should be compatible with views_handler::options_submit($form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/handlers/views_handler_filter.inc on line 589.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_validate() should be compatible with views_plugin::options_validate(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.
  • strict warning: Declaration of views_plugin_row::options_submit() should be compatible with views_plugin::options_submit(&$form, &$form_state) in /home/uwcj2475/poteapote.com/web/sites/all/modules/views/plugins/views_plugin_row.inc on line 135.

Mardi, 23 Octobre, 2012
Logo

Nos yeux pas bleus, brillent dans le noir seulement
Brisés moralement, oralement, on brise nos châtiments
Loin de la misère cachée sous son manteau

Tu vois Marseille c'est beau, sur les cartes postales, vu de haut
Là en-bas, la justice un flop, pour nous pas de pot
Faut que les cops se calment, dans les quartiers c'qu'on voit c'est des flammes
Si tu voyais la face cachée dans les foyers dans les cités
Ce qui se passe en vrai, t'irais même pas, va te planquer
Derrière un bureau, dicter des lois sans les subir
Ce qu'on subit c'est pas un délire, pour s'en sortir faut
S'instruire ou peser lourd
Les politiciens sourds, véreux, faux-culs,

La société fabrique des SDF
Avant la rue c'est sans issue, beaucoup de gens vivent mal, visages pâles
Sans filet social, ceux qui jouent les paresseux s'étalent
Ce qui reste: des initiales, chez nous, plantes médicinales
La justice n'a pas de morale, pas besoin d'être scientifique cobaye
Pour chasser, monter
Ҫa te fait quoi dis-moi de voir autant de jeunes dans un sale état
Le tien faut le refaire comme les tables des lois
Faut parler on l'ouvre, notre palais de justice
S'il y en a eu, sans thune, sans notice, dégun te couvre
On finit couvert par le goudron, le seul qu'on trouve juste
Grâce à qui pour nous les portes s'ouvrent, gus
La main sur le mic, la tête ailleurs, pas plus bidon qu'ailleurs
D'ailleurs dans ce domaine c'est pas nous les fossoyeurs
Aux jeunes on gène, ça doit venir de nos gènes
Comme des vieilles personnes oppressées, oubliées sans gène
Tu préfères condamner un jeune pour une connerie
Tout ça pour être crédible, mais réfléchis
Regarde tes supérieurs hiérarchiques
Ces types blanchissent du fric, penses-y
Aux sans-papiers, aux sans abris qui en chient
Faire chier pour faire chier, on le fait pas, le sentier dans les gars
Seuls la volonté emportera celui qui portera le bon droit,
sans le bras long
Mets plein de galons sur ton veston pour honorer ton blason
De toute façon tu fais ce qu'on te dit, c'qu'on dit c'est
Pas méchant
Chez nous, rien d'alléchant dans le champ de vision, c'qu'on voit
Le flou qu’on voit balayer par les chta, frérot on s'envoie les restes
Les mendiants qui tendent la main pour le geste
La guigne vaut mieux la voir que l'avoir peste
Ramassé dans le business où naissent les consciences
Bonne chance, arriviste, parmi les maudits en France
Simple constatation, si y'a contestation fais ton son puis ton chant
Ce que je sens tu l'entends, l'talent jamais content
Sous nos talons la merde on s'en pebron
Sans free mon dream dans l'fond avec un fond
Donc pompier, sens où nous allons, avorton, on finira dans un panthéon
Tu sais, non, quand tu vois ça, voyons, où not'fric va
Disons quel ministre bidon va le gaspiller, le détourner
Combien va-t-il encore payer, sinon là t'as rien à dire, tu te tais
Et je sais que tu sais, dans l'horizon celui des fauchés
Les lois du Quai d'Orsay conviennent plus à créer des fossés
La sauvagerie s'accentue, devine qui va l'emporter la rue
Escorté par la volonté des miens en bonne santé, centré
Montre leur, montre en main, l'autre sur le mic, c'est notre heure
Cousin, la balance du 6 ne sert plus, faut fuser, nique les
Fusions
Sur les condamnés, voilà ce que je pense, division du bien
Du mal
Freeman, Le Roi, en mission, pas besoin de chorale
On a la foi, et on la gardera, c'est tout ce qui reste...
C'est toujours les mêmes qui portent la croix

 

Freeman et Mc Solaar .

Texte extrait de l’album L’Palais de Justice. Delabel, 1999. 

Publier un nouveau commentaire

Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement.