Un écrivain pour la fin de la souffrance des sans-papiers

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Dimanche, 14 Octobre, 2012
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Le poète Leonardo Meniconi Pantoja a vécu sous la dictature du Génral Pinochet.  Son écriture se tournant toujours vers la luttte contre des injustices, il s’exprime sur le des droits des travailleurs sans-papiers en France, et d’ailleurs.

Résistance. C’est le maître mot de Leonardo Meniconi Pantoja. Ayant grandi sous la dictature du général Pinochet, « Leo » a toujours écrit. « Depuis que j’ai 8 ans, j’ai écrit sur tout ce que je voyais. J’avais beaucoup d’idées dans la tête. Il suffisait de voir autour de soi et le mécontentement des gens qui vivaient sous la dictature et la répression pour trouver l’inspiration.» A l’époque, l’expression n’était pas libre. Qu’importe, Leo ruse. « Pour faire face aux risques, j’ai utilisé la métaphore et d’autres figures de styles. » L’écriture est restée sous une forme de protestation et l’a mené à la poésie. Une poésie qu’il a toujours voulu tourner vers la lutte. « Mon vécu au Chili a forgé mon caractère contestataire, » estime-t-il. Avec son premier recueil publié, « Kal-Aukan», début de la révolte en Mapuche, une langue des indiens natifs du Chili, il signe une sorte de cri du cœur sur un monde qu’il juge injuste.


Celui qui se voit comme un « ouvrier plutôt qu’artiste » se révèle être un artisan. Il façonne sa poésie et module ses mots. Il exprime son verbe dans un espagnol fluide face à son français encore hésitant. Une grande part de son œuvre tourne autour de la résistance. Une résistance qui se veut humaine face l’inhumain de certains traitements.


Leonardo veut une contestation universelle. Ce n’est pas pour rien que la légalisation des travailleurs sans-papiers serait une évidence à ses yeux. « Tu paies des impôts et des cotisations et tu es expulsé ! Ce n’est pas logique, » dit-il.


Pour aller plus loin et faire comprendre l’importance de l’ensemble des travailleurs aux élites, il faudrait une action claire qui fasse comprendre que sans leur apport, le monde ne serait rien. Pour Leonardo, il faut un mouvement radical pour que change la façon de voir les travailleurs sans-papiers. « Il faudrait peut-être une grève générale de l’ensemble des travailleurs pendant une semaine. » Action sans doute assez  dure mais acte de résistance. Encore.  

 

Abdoul-Karim Cissé

Leonardo Meniconi Pantoja est l’auteur de Kal-Aukan, recueil de poésies publié aux éditions La Porte. 2012, disponible à la librairie Publico, 145 rue Amelot, 75011 Paris.

 

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