Interview de Alain Balestan, militant antiraciste
Alain Balestan : Dans les années 80 J’habitai à Val- d’Oise. On a commencé à s’investir dans le milieu antiraciste, dans les différents mouvements politique de l’époque, entre autre « la jeunesse socialiste » c’est un peu parti de la. Donc avec une bande d’amis dont la majorité était issus de paris 13 de l’université de ville tanneuse, on se réunissait régulièrement dans les sous-sols de la Sorbonne pour faire des analyses politique et pour se dire à un moment donné qu’il y -avait de l’espace afin de construire un mouvement de jeunes en France, on avait d’ ailleurs l’exemple de l’Angleterre. Donc on s’est dit on va créer un mouvement de jeunes porté plutôt sur l’antiracisme, car à cette époque il y-avait la montée du Front national et la xénophobie en France, ce qui nous a confortés dans notre décision de créer un mouvement de jeunes qui va s’appeler SOS racisme avec un symbole, une main. On a réfléchis un petit moment à ce symbole et on avait l’exemple en Angleterre d’un mouvement de jeunes antiraciste qui s’était créé dont le symbole était un couffin. Un jour lors d’une réunion dans les sous-sols de la Sorbonne, Rocky un des nôtres a trouvé à la fois le slogan « touche pas à mon pote » et la fameuse main.
Pote à pote : quel grands souvenirs gardez-vous de la création de SOS racisme et de ces années-là ?
Alain Balestan : Je garde les souvenirs d’un groupe solidaire. On pensait pouvoir tout gagner, on avait des ambitions, qui commençaient par la création de ce groupe antiraciste qui va enrôler les jeunes, prendre les parties socialistes, puis la présidence de la France ! Cette ambition nous a pas mal réussis.
Pote à pote : pourquoi ce même optimise d’entant n’est plus la aujourd’hui ?
Alain Balestan : Je pense que l’optimisme est toujours là, il est peut être différent mais il faut trouver les canaux d’organisation, les bons moyens de rassembler les personnes. Aujourd’hui les choses ont beaucoup évolué à ce niveau-là, il-y-a internet, les réseaux sociaux et d’autres modes de communications. Donc on n’est plus obligé de se réunir pour des réunions les dimanches matins dans les sous-sols de la Sorbonne. J’ai assez confiance en la jeunesse d’aujourd’hui.
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