Xénophobie, racisme ? De quoi parlons-nous ?

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Mardi, 22 Octobre, 2013
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La xénophobie (littéralement : peur de l’inconnu) est plutôt facile à expliquer car c’est un phénomène courant chez les animaux comme chez les humains. Face à quelque chose que nous ne connaissons pas, à quelqu’un qui paraît différent, notre réaction instinctive peut être de curiosité ou de peur.

Ce sera la curiosité si nous nous sentons en confiance et en sécurité, mais la peur si nous sentons notre position menacée.

Cette peur peut isoler lorsqu’elle nous conduit à éviter tout contact avec « l’inconnu ». Elle peut aussi induire méfiance et colère, à titre d’autoprotection. C’est ainsi que naît le racisme. 

Plusieurs niveaux de racisme

 

- En évitant les contacts, nous nous retrouvons dépendants des médias et des rumeurs, nos opinions deviennent partiales (nous portons un jugement sans voir et sans savoir). Ce racisme latent (à demi masqué), pour être très courant, n’a rien d’innocent : en effet, les préjugés réitérés quotidiennement instaurent un climat pernicieux, où la discrimination est en quelque sorte justifiée.

- Les agressions verbales et physiques (propos et crimes motivés par la haine), pourtant moins fréquentes, sont infiniment plus séduisantes aux yeux des médias. Le crime fait vendre ! Que ce soit par les journaux ou par la télévision, nous sommes submergés d’informations sur ce racisme violent qui ne concerne somme toute que relativement peu de personnes et de situations.

- Et l’on voit éclore, hélas, depuis quelques années, un troisième type de racisme, un racisme institutionnel. Celui-ci transparaît dans les lois et les règlements institués dans de nombreuses sociétés, ou tout simplement au quotidien, lorsque la discrimination de certaines minorités va de soi. Les responsables politiques de partis d’extrême droite favorisent cette évolution malheureuse, au Danemark et dans d’autres pays.

 

Que pouvons-nous faire ?

 

Le mouvement pacifiste SOS Racisme est né en France dans les années 80. Il mettait l’accent sur la nécessité d’informer, de débattre, mais également de promouvoir les contacts et de dialogues interculturels.

Ces idées sont toujours d’actualité, et c’est ainsi que les adhérents du monde entier perçoivent la vocation de l’association.

Notre formation danoise (SOS mod Racisme) organise des événements interculturels impliquant musique, théâtre, films, danse, cuisine, etc., et des débats réunissant experts et politiques. Toutes ces actions sont menées en coopération avec les minorités ethniques.

Pour l’information des plus jeunes, nous animons des discussions dans les écoles. Les enseignants et leurs élèves peuvent aussi commander directement nos documents. Notre « mini lexique », en particulier, a beaucoup de succès. Ce petit dictionnaire propose des informations sur les réfugiés, les immigrants et la discrimination, mais aussi sur les droits de l’Homme, les problèmes d’actualité, les nouvelles lois, etc. C’est peut-être là notre principale contribution.

 

Birgitte Olesen, Randers, Danemark.

 

 Traduit par Sophie Dinh

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