Taxer les loteries nationales pour l’Educ pop. Why not?

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Lundi, 15 Novembre, 2010
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Subventionner des actions collectives, un service public, ou la culture, en siphonnant l'argent du loto... ça peut paraître dingue, mais c'est pourtant possible ! La preuve : ça existe déjà. 


Aux Etats-Unis, la loterie de Californie, la California State Lottery reverse 1/3 de ses gains à l’éducation publique. Hé oui, depuis octobre 1985, cela permet d’éviter d’imposer des taxes supplémentaires. Schwarzy, le gouverneur conservateur de l’Etat le plus riche des USA, a renforcé cette idée le 8 avril 2010, en modifiant la « loi sur les loteries » afin d’augmenter la part remise à l’école. 50 % pour les gagnants, 13 % pour l’administratif, et 37 % (plus d’un tiers) pour l’éducation publique. Cet état d’esprit est commun à une dizaine d’états Américains.

De ce côté-ci de l’Atlantique, c’est l’Espagne qui montre l’exemple, un exemple démentiel ! Depuis 1812, la loterie de Noël, ou la Sorteo de Navidad, permet aux habitants de quartier et à leurs associations, de gagner de l’argent. L’an dernier, le 1er prix s’élevait à 3 millions d’euros quand c’est 100 millions qui étaient encaissés. Madrid, après coup, réinvestit dans le sport. Les subventions issues du jeu peuvent sortir des frontières : au Royaume-Uni, de 2010 à 2015, la Big Lottery Fund veut engager 25 millions de livres sterlings, en faveur des communautés défavorisées à l’étranger... Même en France, collecter pour la bonne cause des sous venus des jeux de hasard, ça a existé. De manière très faible, mais quand même. Le 29 décembre 1984, sous Mitterrand, Le Fonds National pour le Développement de la Vie Associative (le F.N.D.V.A), qui intervient d’une manière globale sur la totalité du champ associatif, a été créé sous la forme d’un Compte d’Affectation spéciale du Trésor (C.A.S.). Ce compte enregistre en recettes une partie du produit du prélèvement sur les sommes engagées au PMU, sur la base de 0,07 %. Et ça s’est terminé en 2004, sous Chirac. Un manque à gagner certain.

L’AFP, l’Agence France Presse, indique qu’en 2009, ce sont près de 60 millions d’euros qui auraient été dépensés, chaque jour, pour tous les jeux de hasard cumulés. Hé oui, « chaque jour ». 60 millions. Et avant l’année d’ouverture aux paris sur internet ! Ca fait un sacré paquet qui n’attend qu’à être siphonné, non ? Du coup, jouer à un jeu de gratte-gratte, afin de financer telle proposition égalitaire ( la renaissance du Ministère de l’Education Populaire, par exemple ) peut en perspective devenir un acte : civique, ludique, et solidaire. Et qui peut rapporter gros...

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