L'Ecole : l’oubliée de la crise ?

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Lundi, 16 Novembre, 2009
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Depuis plus de 20 ans, l'évolution de l'université française est pleine de contradictions. Marquée par des conflits importants et violents, le plus souvent, elle ne trouve pas d'issue à cette crise. Pourtant une discussion profonde sur une réorientation politique et stratégique sérieuse s’impose ! Vouloir en finir avec le principe d'une université de service public, apportant une formation supérieure de qualité à l’ensemble de notre jeunesse dans une logique de rigueur budgétaire, a malheureusement des répercutions sur l’avenir des jeunes.

Alors que les perspectives d'avenir sont emportées par la crise économique et le chômage, l'université devient un point de tension crucial. Sur le plan social d'abord, avec l'augmentation des frais d'inscriptions illégaux, introduits depuis le début des années 2000, mais également concernant la politique minimaliste en termes de logement étudiant.

L'obtention d'un dixième mois de bourse est une réponse nécessaire mais trop tardive. Le gouvernement reste dans l'improvisation, comme si les difficultés économiques des étudiants étaient une nouveauté. Après avoir proposé de travailler plus pour gagner plus, la droite passe du modèle de l'étudiant salarié à celui de l'étudiant dépendant, avec la mise en place du RSA qui légitime la précarité.

Les étudiants ne demandent pas de solution qui ressemble à des rustines mais une remise en question générale de la politique de l'enseignement supérieur. Appuyée par une sélection qui ne peut se faire que par les examens, seule garantie républicaine d'une égalité de tous, et d'une protection sociale efficace des étudiants et jeunes diplômés.

Malheureusement, l’enseignement secondaire n’est pas en reste. En effet, les lycéens et les syndicats lycéens ( la FIDL, l’UNL ou encore SUD-lycée), au-delà de leurs divergences, se battent depuis leur création pour un service public de qualité et accessible à tous. Leur but : faire du lycée un lieu permettant à chaque élève d’acquérir les bases intellectuelles et culturelles ainsi que les bases nécessaires à la voie qu’il veut suivre. Mais également permettre à chacun un épanouissement individuel, contribuant à sa construction personnelle et citoyenne.

L’école doit à nouveau assurer son rôle d’ascenseur social et de promotion de l’égalité des chances. Il n’est plus acceptable que l’enseignement secondaire reproduise, et même aggrave les inégalités qui existent déjà en dehors du lycée. En effet, l’écart ne cesse de se creuser entre les lycées de centre ville et les lycées de banlieue. Le lycée doit retrouver son rôle de correction des inégalités tout en favorisant l’épanouissement individuel de tous les élèves. Il doit également assurer à tous des conditions d’enseignement décentes avec du personnel encadrant qualifié et les infrastructures nécessaires.

Nous nous devons d’offrir à cette jeunesse un autre avenir que celui proposé par le Gouvernement qui, depuis trois ans, ne se contente pas de casser les droits des lycéens et de dégrader leurs conditions de vie, mais qui sape aussi leur avenir en s’attaquant de plein fouet au système d’éducation et à leurs conditions d’études.

Ainsi, grâce aux luttes et aux mouvements lycéens, l’instauration de la démocratie lycéenne qui, certes reste à étendre et à améliorer, a permis d’empêcher de nombreuses attaques envers le lycée public, tant sous des gouvernements de gauche ou de droite, comme l’accroissement des inégalités par la sélection à l’entrée de l’université, le bac en contrôle continue instaurant des bacs d’élites et des bacs poubelles… Malheureusement et ce, malgré la mobilisation, les dernières suppressions de postes, pas plus que la suppression de la carte scolaire, augmentant les disparités entre les lycées et renforçant le phénomène de ghettoïsation de certains établissements, n’ont pu être empêchés. Ces succès et échecs nous obligent à augmenter la lutte pour obtenir le lycée de nos rêves.

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