La Réunion, les raisons du malaise social croissant

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Dimanche, 16 Août, 2009
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Le mouvement social à la Réunion : les manquements de l’Etat et la domination des forces monopolistiques



La Réunion est une des régions ultrapériphériques régies par l’article 299 paragraphe 2 du Traité d’Amsterdam, possèdent trois caractéristiques : l’insularité : qui rend les consommateurs captifs, l’éloignement : qui accroît les coûts dus à la distance et l’histoire : qui est marquée par la présence d’anciens monopoles coloniaux.

La conjoncture de ces trois caractéristiques géo-historiques a produit une situation économique peu favorable : Une difficulté certaine à s’insérer dans les grands courants d’échanges mondiaux, d’où de très faibles économies d’échelle et des entreprises de petite taille, des entreprises qui disposent de consommateurs et de fournisseurs captifs, d’où une tendance à la pratique des prix d’oligopoles –voire de monopoles-, peu compatibles avec l’optimum économique général.

D’autre part, l’alibi du coût de la distance ou de l’investissement continue d’être opposé à tous ceux qui s’étonnent de la grande différence avec le niveau général des prix en France métropolitaine (à produits et services équivalents).

Il est paradoxal que le phénomène de mondialisation, dont la quasi-abolition du coût de la distance, ne puisse s’appliquer dans les départements d’Outre-mer.

Nous sommes insulaires et donc de fait dans un marché captif.

Nous considérons qu’un manquement a été commis par les services de l’Etat, en l’occurrence, la DGCCRF (Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), qui a le pouvoir de se saisir de ce dossier, puisque nous sommes dans un cas qui relève de sa compétence et qui concerne l’abus de position dominante.

De plus, dans les mesures du gouvernement pour augmenter le pouvoir d’achat en Outre-mer, nous pouvons voir ces mesures : les banques de chaque département s’engagent par des chartes à baisser les trois services bancaires courant qu’elles proposent à leur client. Ces engagements seront vérifiés par des agents de la concurrence et de la répression des fraudes ! (Accords appliqués déjà en Guadeloupe, Martinique … )

Où en est cette mesure pour La Réunion, aucun engagement n’a été appliqué par l’état et les banques locales !

D’ici une quinzaine d’année l’île de La Réunion verra la fin des derniers grands chantiers structurels que sont la route du littoral et le tram-train. Avec pour conséquences une baisse significative de la commande publique, une baisse de la croissance, dans le même temps la population locale se rapprochera du million d’habitants. Donc plus d’habitants à nourrir et moins de croissance, moins d’emploi, et plus de pauvreté, si les banques, les moteurs de survie de notre société d’aujourd’hui, ne suivent plus les projets et n’adaptent pas leurs politiques en fonction des spécificités réunionnaises.

Nous déplorons que les grosses entreprises encouragées de façon éhontée par le gouvernement actuel traitent avec désinvolture les familles Réunionnaises les plus exposées à la précarité, puisqu’il s’ensuit que ces familles basculent trop facilement dans l’exclusion et dans une marginalisation irréversible.

 

Pour une population de près de 790 000 habitants la situation peut se résumer ainsi :

 68 241 personnes touchant le RMI en 2007
 274502 bénéficiant des minima sociaux en 2007
 52% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté.
 une augmentation annuelle des prix à la consommation de plus de 2.8% en 2008 contre 1% en métropole.
 + de 40% de dépôt de bilan par rapport au trimestre 2008

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