L’hôtel la Villa : lave plus blanc que blanc

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Lundi, 2 Décembre, 2013
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Nouvellement propriétaire de l’Hôtel La Villa, Christine Horbette, trouvait son équipe trop colorée. Elle donna donc des instructions à son directeur adjoint pour inverser la tendance. Les candidats potentiels devaient montrer « peau » blanche pour pouvoir se présenter à un entretien.

Christine Horbette racheta l’Hôtel La Villa au printemps 1999. La politique de recrutement s’en trouva bouleversée. Après examen de la candidature, certains CV déposés au comptoir de la réception comportaient l’indication « Black, non !! ». A la lecture de ces mentions manuscrites, un employé de l’hôtel, demanda des explications à sa directrice, en vain. Il alerta alors SOS Racisme et prit contact avec la Commission départementale d’accès à la citoyenneté (CODAC). L’ouverture d’une enquête judicaire fut ordonnée.

 

L’instruction permit de découvrir que l’auteur des mentions inscrites sur les CV n’était autre que Robert Leclerc, directeur adjoint de l’hôtel. Interrogé à la barre par le président du tribunal, il avoua qu’il n’avait agi de la sorte qu’« à la demande de sa patronne, qui venait de reprendre l’hôtel et souhaitait voir moins de salariés de couleur dans l’établissement ». Sos Racisme, partie civile au procès révéla la complicité de l’agence d’intérim qui travaillait conjointement avec l’établissement entre janvier et juillet 2001. En effet, les candidats proposés par l’agence  répondaient tous à cette nouvelle exigence.

 

Pour sa défense, Christine Horbette cria à la conspiration interne mis en place par Robert Leclerc. L’argument principal de cette dernière était de se défausser sur son directeur adjoint, qui, selon elle, aurait souhaité se venger d’avoir été rétrogradé lors du rachat de l’établissement.

 

Le 14 novembre 2002, le tribunal correctionnel de Paris réfuta cette défense en condamnant Madame Horbette à 4000 € d’amende ainsi qu’au versement de dommages et intérêts aux parties civiles.

 

Naïla DBdL

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