Affaire miléguy : pas de languede bois sur la discrimination à l’emploi

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Mardi, 7 Janvier, 2014
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La discrimination à l’emploi est souvent bien difficile à prouver, l’employeur n’évoquant pas la réelle raison du refus de la candidature. Le testing s’avère souvent déterminant dans ce genre de situation comme dans l’affaire Miléguy.

 

Au début septembre 1999, Monsieur Bouamaza avait rendez-vous avec son conseiller d’insertion Monsieur Lahcine, à la mission locale. Bonne nouvelle : l’ANPE avait transmis une offre d’emploi de la société Miléguy pour un poste d’aide menuisier. L’annonce stipulait qu’une petite expérience était nécessaire. Fort de ces compétences, Monsieur Bouamaza déposa sa candidature et  pris rendez-vous avec M. Lafay pour le 8 septembre 1999.

 

Lorsqu’il se rendit dans l’entreprise, le gérant de la société ne pris pas la peine de le recevoir. Informé, le conseiller en insertion appela l’employeur en présence de M. Bouamaza, pour demander des explications. M. Lafay répondit : « Je ne veux pas de bicots, pas de bougnoules, pas de pots de yaourts…je veux des Paul et des Rémi, des biens Français ». Partant de là, un testing fut effectué  par SOS Racisme pour confirmer le caractère discriminatoire du refus du gérant de Miléguy. Deux autres personnes postulèrent pour l’offre. Le premier M. Miled Sieff, chargé de clientèle, qui s’était présenté comme étant titulaire d’un CAP menuiserie, le deuxième M. Vassaux, étudiant, s’était présenté comme n’ayant ni diplôme, ni expérience.

 

À la première candidature M. Lafay rétorqua que cela n’était pas urgent, à la deuxième, il proposa un rendez-vous le jour même. Le testing confirma les réels motifs du refus de l’embauche de M. Bouamaza. Le 20 mars 2000,  M. Lafay fut condamné à payer la somme de 7500 francs à la victime et à SOS Racisme par le Tribunal de Grande Instance de Grenoble, confirmé par la cour d’Appel le 18 avril 2001.

 

Teddy Ambroise

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