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C’est décidé, je ne payerai pas de redevance T.V !!!
Lors des Solidays, j’ai pu rencontrer le groupe 1995. Persuadée de ne pas être la seule à trouver que le temps d’antenne n’est pas représentatif des catégories socioprofessionnelles, j’ai demandé à mes nouveaux « potos », ce qu’ils pensaient de notre proposition, taxer la redevance pour soutenir l’audiovisuel dans les quartiers. Nekfeu me dit que lui a tout simplement décidé de « ne pas regarder la T.V. Je ne paie pas de redevance T.V. Je pense que la T.V est un moyen d’amadouer tout le monde.
Culture dans les quartiers : une épine dans le pied
Une proposition pour faire émerger les talents des quartiers dans la culture, pourquoi pas ? « Par principe, je suis hostile aux mesures symboliques qui ne sont pas suivies de faits », prévient Samir Abdallah. Méfiant, il se demande en effet dans quelle mesure les chaînes de télévision joueront le jeu et si elles n’auront pas plutôt la tentation de prétendre que des émissions qui parlent des quartiers existent déjà.
Télévision : « Monsieur Différences » n’est pas Monsieur Miracle
La mission de « Monsieur Différences » du groupe France Télévisions ? « Réunir les différences à l’antenne ». Il y a deux écoles. La méthode anglaise consiste à montrer les différences… à minuit. L’autre est de dire qu’il n’y a pas de différences. Olivier Harland a opté pour : « les noyer dans les programmes ». Mais est-ce du bluff, du vent, de l’esbroufe ? Dans quelle mesure peut-on réellement parler d’évolution positive ?
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de P. Poutou
Cette question pose aussi celle de la pluralité de la presse et des médias, puisque ceux-ci sont aujourd’hui entre les mains des capitalistes, plus ou moins gros. Mais on sait bien qu’il n’y a aucune pluralité, liberté d’expression dans le fond. Donc, cela voudrait dire qu’à un niveau local, c’est dans les quartiers, les banlieues mais ce serait à poser aussi partout.
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de N. Arthaud
Je suis convaincue que dans les quartiers il y a des centaines de Mozart, de Vivaldi, des Spielbergs, des Jamel Debbouze. Dans la mesure où ces quartiers sont relégués et n’ont pas accès à toutes ces ouvertures, on ne les voit pas émmerger. Ca fait partie du gâchis de la société actuelle. Oui, il faut trouver les moyens financiers. Là, sur la redevance, tout à l’heure sur le PMU. On ne pourra pas améliorer le sort des classes populaires si on ne se décide pas à prendre l’argent là où il est. Il est dans les poches d’une minorité capitaliste et d’une bourgeoisie innondée de milliards.
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de F. Bayrou
Les Français méritent une télévision plurielle, qui garantit la diversité des programmes et des opinions. Payer une redevance permet d’exiger une gestion respectueuse et cohérente de la télévision, une offre impartiale, dont la gestion doit être préservée de l’influence du pouvoir en place.
La nomination des présidents par le Président de la République est un processus malsain.
L’audiovisuel public, ce n’est ni une filiale du pouvoir ni la propriété de l’Etat. C’est le bien précieux de tous les Français, de toutes opinions, qui en assument le financement avec la redevance.
Des productions audiovisuelles pour tous et par tous. La réponse de J-L Mélenchon
comme les ouvrier-e-s, les travailleur-eue-s immigré-e-s,
les femmes seules, les intérimaires etc. Or déformer la réalité projetée
permet d’empêcher de la penser et de vouloir la transformer.
Pour le FG, il faut libérer les médias des logiques financières et du diktat de l’audimat, afin de leur permettre d’accomplir leurs missions au service du pluralisme de l’information et de
la culture.