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Assurons la sécurité et l’émancipation des femmes victimes de violence
C’est quelque chose qui est vraiment très très présent dans le réseau des Maisons des Potes. Et si nous tenons cette table ronde aujourd’hui c’est parce que nous pensons que le combat n’est pas terminé. Le choix de notre revendication, sur les moyens, sur la création de lieux d'hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violences s’est fait de façon très précise. Nous avons chiffré le fait que c'est dans toutes les communes de plus de 30 000 habitants qu’ils doit y en avoird. On la fait parce que le planning familial l'a fait il y a trente ans
Femmes en quête d'autonomie
« Ouvrir des lieux d'hébergement, sur le principe, je suis d'accord. Mais cela ne pose pas les vraies questions. Sinon, exigez tout ce qui doit suivre derrière. Parce que quinze places ici ou là, c'est une goutte dans un océan. » Quand il s'agit de parler de droit des femmes, Roselyne Rollier ne mâche pas ses mots. Plutôt que de répondre à l'urgence dans l'urgence, elle propose de s'attaquer aux problèmes de fond. « Il faut que ces femmes aient des revenus. Ce sont elles qui quittent le domicile parce qu'elles ne peuvent pas payer le loyer.
Violences conjugales : ce que dit la loi
Députée PS des Côtes d'Armor, Danielle Bousquet a rédigé la loi sur les violences conjugales. Pour cette féministe de longue date, la loi a créé deux grandes avancées. L’ordonnance de protection tout d’abord. Elle est décrétée par le juge aux affaires familiales saisi par une victime de violences conjugales, ou par le ministère public. Après audition successives des deux parties, elle peut être rendue dans les vingt-quatre heures. « Les choses se passent très rapidement.
Survivre : Parcours de combattante
Je l'ai rencontré en 2007. Ça a été de suite une passion, on était tout le temps ensemble. Huit mois plus tard, je suis tombée enceinte et on a décidé de garder le bébé. A ce moment-là, j'étais entre deux chaises, je pensais à le quitter parce qu’il y avait certaines choses qui m'interpelaient. J'étais autonome, j'avais un travail, je gagnais 2 000 € par mois. Lui ne travaillait pas. J’ai emménagé chez lui et là ça a commencé, des relations de couple dans la brutalité totale.



