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Jeunes : d'accord, mais pas cons
Mis en place par le gouvernement Jospin de 1997 à 2002, les emplois jeunes avaient pour but de faire embaucher des jeunes de moins de 26 ans (moins de 30 ans quand ils ne touchaient pas le chô- mage) en CDD de un an, renouvelable cinq fois, dans les secteurs non-marchands (associations, fonction publique). Ceux qui étaient dans le dispositif en 1999 étaient 86 % à avoir trouvé un emploi dix-huit mois plus tard, dont plus de 85 % en CDI, rappelle une étude du DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) du Ministère du travail, publiée en 2006.
L’argent des immigrés : le scandale
Ils ont en moyenne des revenus largement inférieurs aux nationaux des pays dans lesquels ils vivent, ils occupent les emplois les moins qualifiés et les moins bien rémunérés. Ils sont victimes de discriminations à l’embauche, de la précarité et de licenciements qui les frappent plus souvent qu’à leur tour ; et pourtant, ils s’obligent à des sacrifices financiers significatifs pour envoyer chaque mois de l’argent à leur famille demeurée au pays. Pauvreté, privations, épreuve douloureuse de l’exil, et pour les sans-papiers la peur constante de l’arrestation et de l’expulsion.
RSA Jeunes : l’inaccessible étoile.
Le RSA jeunes est entré en scène le 1er sesptembre. Peut-on parler d'une avancée ?
BY : Non ! On ne peut pas parler d’avancée. Le décret en l’état est très insatisfaisant pour plusieurs raisons : il ne favorise pas la réussite des étudiants salariés, n’encourage pas l’emploi des jeunes et revêt des discriminations envers les jeunes travailleurs étrangers.