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Régularisation des travailleurs sans papiers : le combat continu !
Pendant les années 60 les étrangers venaient avec une carte d’identité de leur pays et pouvaient travailler sans carte de séjour. Tout à changer en 1974 avec l’apparition du système de titre de séjour. Dans les années 1996 le mouvement des sans-papiers est né. Il fallait à cette époque attendre l’examen de son dossier de régularisation pendant très longtemps pour avoir une réponse. Entre 1996 et 1998 la gauche a émis l’idée d’obliger la présence de 10 ans sur le territoire français pour demander la naturalisation car il y avait beaucoup de demande.
Vers une solution plus juste
Sur la question de l’anonymisation il y a les effets de tribune, la posture morale et l’action. Lorsque Cécile Duflot était ministre elle a enterré le sujet, il faut donc revenir à la charge et pouvoir déposer un amendement en obtenant le soutien d’autres parlementaires. Il faut trouver des points d’appuis pour le défendre, le porter et le faire adopter car c’est une question importante qui permettra de lutter contre les injustes. C’est important mais ce n’est pas suffisant car l’anonymisation n’aboutira pas à lui seul à un système mécanique sans injustice.
La normalisation du travail illégal
Deux lois importantes sur le droit d’asile et le droit du séjour modifient le fonctionnement des préfectures en France, il n’y a pourtant eu aucun débat malgré que cela touche des centaines de millier de sans-papiers. D’autre part un avis a été rendu par le conseil économique social et environnemental en 2015 concernant les travailleurs détachés.
La Fondation Abbé Pierre favorable à l'anonymisation des demandes d’HLM
L’anonymisation des demandes d’HLM mérite une implication de long terme comme le fait la Maison des Potes et la fondation Abbé Pierre. Elle est fondamentale si l’on veut lutter contre la crise des logements, si l’on veut trouver des solutions dignes pour les 3.8 millions de personnes qui sont mal logé .Evidement on doit construire des logements mais la solution la plus simple à mettre en œuvre c’est l’anonymisation.
Etrangers hors U.E. : Peillon les condamne aux contrats précaires
Une fermeture inopinée au regard de la pénurie de professeurs qualifiés
Jusqu’à cette modification de l’article R 917-14 du code de l’éducation, seules les conditions de diplôme étaient exigées pour se présenter aux concours de l’enseignement privé. Illégale, cette décision réglementaire révèle une véritable régression : alors qu’il était attendu de ce gouvernement qu’il s’attache à réduire drastiquement la liste des emplois dits « fermés » aux personnes de nationalité étrangère, il l’alourdit.
Royaume-Uni : What’s wrong with equality ?*
Quand on parle d’inégalités, on peut parler de choses aussi différentes que la santé, l’inégalité des salaires, l’éducation. Si vous êtes un homme noir, vous avez trois fois plus de chances d’aller en prison. Ces chiffres intéressants sont de grandes armes. Mais je ne pense pas qu’ils vont nécessairement nous aider à éliminer les inégalités.
L’Europe veut elle encore lutter contre les discriminations?
Au Royaume-Uni pour comprendre le racisme et les discriminations, il faut connaître les changements qui résultent de la lutte contre les attitudes et les mouvements racistes. Ils proviennent de l’action politique, des organisations de terrain et des universitaires. Ils sensibilisent l’opinion et apportent un aspect plus informatif à ce qui se passe dans les rues
Isabelle Carles, sociologue : histoire de l’Europe contre les discriminations
L’idée de porter à un niveau européen la lutte contre les discriminations va naître dans les années 80. Les frontières intérieures sont supprimées. L’élément central de la politique européenne d’immigration et d’intégration des immigrés repose sur la lutte contre les discriminations. La thématique de l’anti-discrimination raciale va être introduite par les instances européennes par deux biais. D’une part, la commande d’études transnationales qui vont inviter les universitaires européens à se pencher sur la problématique.