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Twitter : le réseau social héberge la haine raciale
Ce ne sont là que des exemples parmi d’autres tout aussi nauséabonds. Aussitôt, les organisations antiracistes réagissent : elles demandent au réseau social de retirer ces propos racistes. Sous couvert de liberté d’expression, Twitter rappelait qu’elle est soumise aux lois américaines et qu’elle ne peut porter atteinte à une liberté fondamentale. Néanmoins, les utilisateurs du réseau social sont en France et porte atteinte aux lois françaises.
Colmar, des tags racistes
Ces 3 jeunes réitèrent l’expérience dans la nuit du 14 au 15 avril 2009 pour fêter l’obtention du permis de conduire de l’un d’eux. Celui-ci reconnaît avoir acheté des bombes de peinture et avoir dégradé divers endroit dont les murs de la mosquée, les enquêteurs ont révélé qu’il été inscrit sur la porte d’entrée de la mosquée de la maison de l’association Franco-Turque les mentions suivante. «Islam dehors» et « Islam raus 6 » ; une croix gammée y était associée. Leur action était préméditée.
Cimetière de Herrlisheim : Un militant FN profane des tombes
Le 30 avril 2004, l’indignation est à son comble et pour cause, ce sont cent vingt sept tombes profanées qui sont découvertes au cimetière juif de Herrlisheim avec croix gammées et inscriptions antisémites. L’indignation est générale, la colère aussi. La classe politique condamne unanimement ces actes. Sept mois d’enquête ont été nécessaires pour identifier les coupables : Emmanuel Rist, 37 ans, considéré comme la «tête pensante» du groupe néonazi, Laurent Boulanger, 27 ans, Laurent Peterschmitt, 28 ans.
Fatimata Ndiaye et Zitouna Idir: deux testeuses de République
A la recherche d’un logement privé, Fatimata NDIAYE, jeune salariée parisienne, a contacté par téléphone une propriétaire ayant un appartement à louer. Avant d’émettre une certaine remarque sur la consonance du nom de son interlocutrice, la propriétaire lui a indiqué que l’appartement était libre.
Peu de temps après, Madame NDIAYE prend à nouveau contact avec cette propriétaire afin d’obtenir davantage d’informations sur l’appartement. Cette dernière lui rétorque alors que le local n’est plus disponible.
Hamou et Kouame : avec et sans testing, la justice condamne !
Poursuivie en justice, la gérante de l’agence avait indiqué qu’elle ne faisait qu’obéir aux consignes du propriétaire. Cette tentative de justification n’a pas fait mouche, ni auprès du parquet ni auprès du juge, qui ont reconnu l’existence d’une discrimination raciale à la location.
Ainsi, en mars 2003, chacun des discriminateurs a été condamné à une amende de 3.000 euros et au paiement de la somme de 1.000 euros à Malika Hamou au titre des dommages et intérêts, en plus des frais d’avocats.
Sud Location : « P.E. » = pas d’étranger
Certains propriétaires ont ainsi clairement spécifié à l’agence SUD LOCATION refuser de louer leur bien à des « étrangers ». Dans ce cas, en sage cocontractante obéissante, l’agence faisait apparaitre sur les fiches techniques des appartements la mention « PE » : « Pas d’Etranger ». Une telle mention impliquait alors l’exclusion à la location des personnes « étrangères », ainsi que des français d’origine étrangère.