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Economie - Emploi

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SOS Stage : " Une action exemplaire " !

Mardi, 27 Mars, 2012
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Abdelhak Kachouri, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France est chargé de la citoyenneté, de la politique de la ville et de la sécurité. Fervent défenseur de l’Action SOS Stage, il explique pourquoi la région Île de France a choisi de soutenir cette action, mise en place par la Fédération Nationale des Maisons Des Potes.

Quel constat faites-vous de l’action solidaire dans la région Île-de-France ?

Exister, tout simplement

Lundi, 26 Décembre, 2011
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Se battre pour exister... Voilà le combat que mènent depuis des mois voire des années, des milliers d'hommes et de femmes, qui se lèvent tous les jours pour aller travailler, alors qu'ils n'ont pas de carte.

 

(Crédit photo : Alain Bachellier)

 

On entend régulièrement parler de manifestations de personnes sans-papiers. J'ai voulu savoir ce qu'il en est vraiment. Ce qui les motive à se battre. Comprendre l'origine d'une telle rage de vivre et non plus de survivre. Mes recherches m'ont conduite à la C.G.T. ( Confédération Générale du Travail. ), et plus exactement à Mme Francine Blanche, responsable nationale Droits sociaux pour tous et Discriminations.

 

Le syndicalisme à l’épreuve des intérêts

Lundi, 26 Décembre, 2011
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Portrait d'un syndicaliste pas si repenti que ça. Abdel Mabrouki, auteur du livre Génération précaire qui narre sa lutte contre Pizza Hut au sein de la CGT, a de quoi déchanter mais pas renoncer.


Abdel Mabrouki, 39 ans de combats ou presque, est un activiste comme on n’en fabrique plus beaucoup. Il a grandi à Levallois-Perret, y a travaillé chez Pizza Hut, a adhéré à la CGT, puis créé Stop-Précarité pour pouvoir lutter avec des membres de diverses organisations en même temps. Au chômage, il vit maintenant à Lormont, un quartier populaire de Bordeaux. Et aimerait bien y monter une section SUD-Commerce. Changement de crèmerie, avec une volonté : créer du nouveau.

 

Lilian Mathieu : le temps, l’argent, et l’anti-militantisme

Lundi, 26 Décembre, 2011
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Pour militer, « faut du temps, mais pas nécessairement de l’argent ». Pour le sociologue Lilian Mathieu, militer nécessite de la « socialisation », et aussi de se défaire des complexes induits par un discours antisyndical.


Lilian Mathieu, 40 ans, est un chercheur en sciences sociales. Cet homme ordinaire comme il se présente, s’intéresse aux moyens d’action et de protestation des plus démunis avec, comme le dit sa fiche du CNRS : « :’étude des mobilisations prenant naissance au sein de milieux peu favorisés, de populations pauvres voire marginales ou stigmatisées ». Pour le sociologue de terrain, c’est simple : « on voit rarement de telles mobilisations chez des actionnaires ou des banquiers, car eux ont d’autres moyens de faire valoir leurs intérêts. »

Class actions : Premier assaut contre Wall-Mart

Lundi, 15 Août, 2011
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Imaginez que des pratiques discriminatoires au sein des entreprises puissent être combattues. Ce processus imposerait des milliards de dollars en dommages et inclurait tous les membres d'une classe victime de la discrimination. C'est ce qu'il a failli se produire récemment aux Etats-Unis grâce à une "Class Action" contre Wall-Mart, une chaîne de supermarchés américaine. 


La «class action» est une forme d’’action en justice qui permet à une catégorie de personnes, une «class», d’’exiger des chan- gements dans les pratiques discriminatoires d’’une entreprise ou du gouvernement, ainsi que des dommages. (Pour en savoir plus sur les spécificités de la «class action», reportez-vous à la rubrique «discrimination» du Pote à Pote n° 128).

Apprentissage : pourquoi ça ne décolle pas ?

Lundi, 15 Août, 2011
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Offrir une formation en alternance qui assure une qualification professionnelle débouchant à terme sur un métier, voici le but de l’’apprentissage. Au Moyen-Âge déjà , l’’apprenti était suivi par un Maître qui lui assurait toute la formation nécessaire pour pouvoir présenter à la Corporation un chef d’’oeuvre fait dans les régles de l’’art instituées par ce groupement d’’artisans. Chef d’’oeuvre qui témoigne de sa qualification. La Loi Le Chapelier de 1791 mit fin à ces Corporations en même temps qu’’à ce mode de transmission des savoirs-faire.


L’’apprentissage vise une immersion des jeunes âgés de 16-25 ans dans le monde du travail, tout en suivant une formation théorique dans un Centre de Formation d’’Apprentis (CFA), lycée professionnel, université... L’’apprenti signe un contrat avec un employeur qui lui garantit un suivi régulier au sein de l’’entreprise où un maître d’’apprentissage lui est assigné. Il perçoit aussi une rémunération variant en fonction de son âge et qui correspond à un certain pourcentage du SMIC.

Jeunes : d'accord, mais pas cons

Lundi, 15 Août, 2011
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Neuf ans après, les emplois jeunes laissent un plutôt bon souvenir dans les mémoires. Mais cela revenait un peu à demander aux jeunes de rester précaires pour aider d'autres précaires. Et si le succès d'un tel dispositif passait d'abord par la stabilité de l'emploi ?


Mis en place par le gouvernement Jospin de 1997 à 2002, les emplois jeunes avaient pour but de faire embaucher des jeunes de moins de 26 ans (moins de 30 ans quand ils ne touchaient pas le chô- mage) en CDD de un an, renouvelable cinq fois, dans les secteurs non-marchands (associations, fonction publique). Ceux qui étaient dans le dispositif en 1999 étaient 86 % à avoir trouvé un emploi dix-huit mois plus tard, dont plus de 85 % en CDI, rappelle une étude du DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) du Ministère du travail, publiée en 2006.

Immigrés, dehors?

Lundi, 14 Février, 2011
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Nous avons tous été témoins ces derniers mois d'un débat sur l'identité nationale, au coeur des discussions et des préoccupations : l'immigration. Pourtant d'un point de vue économique, l'immigration est bien souvent bénéfique pour un pays, mais pourquoi  ?


L’économie d’un pays, c’est aussi et peut être avant tout de la démographie. Le dynamisme démographique d’un pays crée des ressources et des besoins qui alimentent la croissance, or la vieille Europe est de moins en moins fertile... Ce n’est pas un scoop. La population immigrée qui est plus féconde permet de relever ce déclin démographique. En 2004, par exemple, le taux de fécondité des françaises était de 1,7 enfants par femme contre 2,6 en moyenne pour une femme immigrée. Cette fécondité rehausse le taux de natalité et relance le dynamisme d’un pays dans son ensemble.

L’argent des immigrés : le scandale

Lundi, 14 Février, 2011
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L'historien et politiste Olivier Le Cour Grandmaison dénonce les prélèvements mirifiques opérés par les banques sur l'argent envoyé par les immigrés à leurs familles restées au pays.


Ils ont en moyenne des revenus largement inférieurs aux nationaux des pays dans lesquels ils vivent, ils occupent les emplois les moins qualifiés et les moins bien rémunérés. Ils sont victimes de discriminations à l’embauche, de la précarité et de licenciements qui les frappent plus souvent qu’à leur tour ; et pourtant, ils s’obligent à des sacrifices financiers significatifs pour envoyer chaque mois de l’argent à leur famille demeurée au pays. Pauvreté, privations, épreuve douloureuse de l’exil, et pour les sans-papiers la peur constante de l’arrestation et de l’expulsion.

Marché de l’emploi, ouvre-toi !

Lundi, 15 Novembre, 2010
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En matière de discrimination à l'emploi, le public issu des quartiers à la douleur de cumuler les handicaps. En plus d'être jeune, et par définition inexpérimenté, peu qualifié, il vit dans des zones dites sensibles et est souvent d'origine immigré. 


« En moyenne, entre 2005 et 2009, 86 % des hommes français âgés de 16 à 65 ans ont un emploi quand leurs deux parents sont fran- çais de naissance », affirme une étude de l’INSEE parue en novembre dernier. Ce qui n’est le cas que pour « 65% quand un de leurs parents est immigré et originaire d’un pays du Maghreb ». Soit une différence de 21 points. Un tiers de cette différence s’ex- pliquerait par une moyenne d’âge plus jeune et un niveau d’éducation plus faible chez les Français originaires du Maghreb. Car, plus le niveau du diplôme s’élève plus la différence s’amoindrit.