Christine Chalier »
Christine Chalier
Créteil : « Trouver de nouvelles solutions à de vieux problèmes »
« C’est une maison pour tous et une maison des jeunes et de la culture. On essaie de tenir cette promesse. Nous travaillons sur la citoyenneté, la responsabilisation des jeunes, leur autonomie sur le vecteur des activités associatives. On essaie de faire en sorte qu’ils soient impliqués dans leurs activités extra-scolaires, qu’ils aient envie de faire et qu’ils aient le goût de l’effort.
Hérouville Saint-Clair : Défendre tout le monde
Mounia Benkhadda, militante convain- cue contre le racisme est sur tous les fronts. Permanente de SOS Racisme dans la Maison du Citoyen, et active partisane de la FNMP, elle travaille souvent avec un public jeune, à l’école ou au lycée. Elle-même victime de discrimination dans son parcours professionnel, elle a alors décidé de mettre toutes ses forces dans la promotion pour l’égalité des chances. « J’avais postulé en interne au poste que j’avais contribué à créer et sur lequel j’étais la seule spécialiste dans la société. On ne m’a même pas fait l’honneur d’un entretien.
Bordeaux : La Maison des Potes a 20 ans
Le Boulevard des Potes de Bordeaux va fêter ses vingt ans cette année. Situé dans un quartier prioritaire de la politique de la ville à Bordeaux, il rayonne sur l’agglomération bordelaise. Lutte contre les discriminations et le racisme, à visée d’éducation populaire, sa mission est de renseigner autour de l’accès au droit, de l’information pour l’acquisition de la nationalité française, entre autres.... C’est aussi un lieu de rencontres culturelles, d’expos de photos, de peintures, de sculpture...
Que reste-t-il de la HALDE ?
Née à la faveur de la loi du 30 décembre 2004, La HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité) a, en un peu plus de six ans, contribué à défendre les femmes licenciées en raison de leur grossesse, à mettre fin à l’inégalité entre les pensions des anciens combattants et fonctionnaires des anciennes colonies et celles des ressortissants français, à invalider le recours aux tests ADN dans les familles étrangères, à dénoncer les discriminations à l’égard des gens du voyage et celles liées au handicap et à l’état de santé.
Marché de l’emploi, ouvre-toi !
« En moyenne, entre 2005 et 2009, 86 % des hommes français âgés de 16 à 65 ans ont un emploi quand leurs deux parents sont fran- çais de naissance », affirme une étude de l’INSEE parue en novembre dernier. Ce qui n’est le cas que pour « 65% quand un de leurs parents est immigré et originaire d’un pays du Maghreb ». Soit une différence de 21 points. Un tiers de cette différence s’ex- pliquerait par une moyenne d’âge plus jeune et un niveau d’éducation plus faible chez les Français originaires du Maghreb. Car, plus le niveau du diplôme s’élève plus la différence s’amoindrit.
Stéphane Hessel : « Après l'indignation, il y a l'action. »
Comment s’indigner concrètement au quotidien ?
Si vous êtes suffisamment clair sur les raisons pour lesquelles vous êtes indigné, il faut prendre contact avec ceux qui pensent comme vous, que ce soit une organisation non gouvernementale ou un parti politique, et militer. C’est-à-dire s’agiter, rencontrer des gens, parler les uns avec les autres, veiller à ce que le message que l’on porte en soi soit vraiment répandu. C’est la façon la plus utile de s’indigner et d’en tirer une action.
Faut-il aimer l’éducation populaire ?
« Ne me libère pas, je m'en charge » scandait un slogan de Mai 68. C’est toute la démarche de l’éducation populaire et c’est ce que propose de rappeler un ouvrage paru en octobre dernier. Treize contributeurs, acteurs de l’éducation populaire, déclinent en dix chapitres dix aspects, possibilités, conceptions de cette théorie héritée de grands mouvements sociaux et politiques, actuellement en passe de tomber dans les oubliettes.
Besançon : Le pari intergénérationnel
« On avait prévu une vingtaine de personnes et plus de trente sont venus. » Said Mechai considère cela comme une victoire. Avec raison. « Il y avait des gens de tous bords. Des jeunes des quartiers, des éducateurs, des animateurs, des gens qui bossent à la sécu. Chacun a pu poser ses questions. Ҫa a été très riche. »
Laïcité : « une valeur de la vie quotidienne »
Êtes-vous d'accord avec la proposition d'enseigner la laïcité dans les établissements scolaires ?
Tout à fait. Comme je suis favorable à l'enseignement des religions à l'école. Je n'exclus par la religion de la laïcité. La séparation n'est pas l'exclusion. La méconnaissance de la religion comme de la laïcité entraîne la confusion comme celle à laquelle on assiste aujourd'hui. Cet enseignement de la laïcité et de la religion est primordial pour le bien-vivre ensemble.







