Éric Zemmour jugé pour incitation à la haine raciste
Le polémiste d'extrême droite et le directeur de publication de Cnews sont convoqués devant le tribunal judiciaire de Paris. Ce procès, pour ses propos du 29 septembre 2020 incitant à la haine contre les mineurs isolés musulmans tenus en différé dans son émission sur Cnews, devait avoir lieu le 8 septembre 2021. Il avait finalement été reporté à la demande d'Éric Zemmour qui voulait repousser au plus tard possible sa condamnation pour pouvoir lancer sa campagne des présidentielles tranquillement.
Éric Zemmour, journaliste d'extrême droite régulièrement invité sur les plateaux de télévision, a déjà été condamné deux fois pour incitation à la haine raciste notamment le 25 septembre 2020, soit 4 jours avant de récidiver su Cnews.
Le 29 septembre 2020, Éric Zemmour faisait son show sur le plateau de l’émission “FACE A L’INFO” préenregistrée et diffusée de 19 heures à 20 heures et présentée par Christine Kelly.
Durant l’un des deux éditos d’Éric Zemmour nommé “Mineurs isolés : une naïveté française ? “, celui-ci a tenu les propos suivants : "il essaye de tuer dans les locaux en criant “Allah Akbar”. Les autres mineurs isolés sont pour la plupart des voleurs, des violeurs, des assassins (53’52”), on a une délinquance d’une violence inouïe dont tout le monde se plaint.(...) Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer.(...) il aurait pu être voleur, violeur c’est sa façon à lui de faire le djihad (...)Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer. Attendez ! Il ne faut même pas qu’ils viennent. (..) Il faut penser aux français avant les autres, il faut, et vous savez ? Il faut reconnaître que la France, et les nations en général, ont le droit de défendre leur identité.(...) Je prends toujours la responsabilité de mes propos vous savez, ça me coûte parfois cher".
Éric Zemmour pense que ces propos vont lui coûter cher, pour l'instant, la justice l'a condamné à des peines totalement dérisoires et sans effet sur son comportement.
Maintenant, la Maison des potes demande à la justice que cela coûte vraiment cher à Éric Zemmour comme il le souhaite.
La peine d'amende et les dommages et intérêts aux associations antiracistes doit être proportionnée et dissuasive et la peine complémentaire de privation des droits civiques doit être appliquée pour protéger la République des ennemis de la République que sont ceux qui veulent commettre des atteintes aux droits de l'homme s'ils sont au pouvoir.
La Maison des potes, lors du précèdent procès en appel du 2 juin 2021 contre le polémiste, avait par le biais de son président Samuel Thomas, réclamé du tribunal qu'il le sanctionne d'une peine de privation des droits civiques qui le rende inéligible pour avoir contredit les textes fondamentaux de la République Française qui dans l'article 1er du préambule de sa constitution interdit toute distinction entre les citoyens quelle que soit leur religion ou "race" présumée.
Les principales ONG de lutte contre le racisme, de défense des droits de l'homme étaient parties civiles unies contre Zemmour pour ses propos tenus sur LCI et l'unité est renouvelée contre Zemmour pour ses propos sur Cnews contre les mineurs isolés avec, par ailleurs, le renfort de nombreuses autres associations et conseils départementaux.
Publier un nouveau commentaire