Education
Spike Lee, conférence à l'Auditorium Gammage l'Arizona State University à l’occasion du Black History Month. 24 janvier 2012
Guillaume Mathivet
Guillaume oscille entre références classiques, à l'histoire de l'art, et à la littérature et une pratique directement issue du street art. Guillaume évoque une attitude contemporaine qui tend à développer des techniques d'effacement pour faire table rase des graffitis qui investissent l'espace urbain. En laissant partiellement apparaitre des graffitis après qu'il les aient recouverts au moyen d'aplats colorés, Guillaume crée des tensions révélatrice d'une dualité constante qui, comme il le signifie, symptomatise un phénomène de réaction souvent plus visible que l'action même de graffer. Son oeuvre se détermine sur ce terrain de contrastes. Les couches de peintures effacent le graffiti encore suggérer en quelques points de la toile. Il procède d'un double geste de création/destruction qui participe systématiquement à l'élaboration de l'oeuvre et subsiste jusque dans l'achèvement du tableau.
Stéphanie Dauget
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