« Notre ambition, c’est d’être le plus efficace possible sur le recrutement des jeunes des quartiers »
Quels sont les outils mis en
place, par Schneider Electric, pour contribuer à cette politique
volontariste ?
Dès 2002, Schneider Electric
s’est dotée d’un document de référence sur le Principe de Responsabilité qui
commence ainsi : « Chaque salarié de l’entreprise peut exprimer
ses diversités culturelles et manager sans discrimination. ». Cette
obligation de respecter ces Principes de Responsabilité est faite mention dans
le contrat de travail de chaque nouveau salarié de l’entreprise, c’est notre
outil de politique globale.
Très vite nous avons missionné l’Observatoire de la Diversité pour évaluer nos
pratiques, en terme de recrutement au sein de l’entreprise, par le biais
d’ « auto-testing ». Cette évaluation nous a aidé à comprendre
comment volontairement mais surtout
involontairement, à cause des stéréotypes, on limitait l’application de
notre ambition d’être une entreprise très inclusive dans des démarches qui
n’étaient pas les meilleures. Il ne s’agit pas là de dire seulement de belles
phrases sur l’intérêt d’être une entreprise qui s’enrichit des différences et
d’expliquer ô combien une entreprise a intérêt à ressembler à la société dans
laquelle elle opère. Pour nous, il n’y a pas une diversité sur laquelle il faut
mettre tous nos efforts. C’est vrai, autant sur la question des femmes dans
l’entreprise et plus particulièrement dans le management, celle des handicapés
et de notre capacité à leur permettre de travailler, que celle de l’emploi des
jeunes de quartiers.
Justement sur la question des jeunes des quartiers, pouvez-vous nous en dire
plus ?
L’un de nos engagements historiques, chez Schneider Electric, c’est la
promotion de l’alternance. C’est un outil, souvent offert à des jeunes de
quartier, qui utilisent un ensemble de contrats par alternance pour acquérir,
progressivement, un niveau de compétences intéressant, à un moment de leur vie
où ils ont besoin à la fois d’être rémunéré et d’acquérir des compétences.
Schneider Electric a également mis en place un réseau d’entreprises,
d’associations « Cent chances, Cent emplois » qui travaillent
ensemble, à l’insertion durable, des jeunes dans l’emploi. L’originalité de ce
réseau, c’est le tutorat pris en charge par les associations et plus
particulièrement par les missions locales qui tous les 15 jours proposent aux
entreprises, membres du réseau, des profils de jeunes prêts à rentrer dans le
monde du travail. Aujourd’hui ce réseau compte 100 entreprises qui, grâce
aux tissus associatifs, participent à l’accompagnement des jeunes vers
l’emploi. Notre ambition, c’est d’être le plus efficace possible sur le
recrutement des jeunes des quartiers. Le Plan Espoir Banlieue, que nous avons
signé, nous permet d’avoir un outil de mesure, en opposition à un autre type de
mesure, puisque pour nous, il s’agit de travailler sur la mesure géographique.
En 2008, Schneider Electric a recruté 10% d’habitants issus des quartiers.
Notre objectif : doubler ce pourcentage dans les deux ans qui viennent.
Publier un nouveau commentaire