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Etienne Pinte : « Ne faisons pas de ces gens des veuves et des orphelins sociaux »
Loubna Méliane : Que reprochez-vous à la politique d’immigration menée par le gouvernement ?
Etienne Pinte : Durant les sept dernières années, cinq lois ont été adoptées. Notre environnement, notre culture législative sont pollués en permanence par des échéances électorales. Arrêtons de légiférer à chaud, sous l’émotion, ou la pression de la rue. Faisons un audit de ce qui a déjà été mis en place pour comprendre ce qui a fonctionné ou pas et pour quelles raisons.
L’immigration : quel poids économique ?
Quelle est la contribution de l’immigration au dynamisme de l’économie française ? Répondre à cette question est difficile pour plusieurs raisons. D’une part, il faut pouvoir dire ce qui se serait passé sans immigration. Ensuite, il faudrait identifier précisément la contribution en termes de production, de consommation, d’investissement, de recettes fiscales, de dépenses publiques, d’exportations et d’importations.
La révolte de Rosarno !
Pendant des années Rosarno a été le scénario de conflits quotidiens, tabassages isolés, provocations entre des jeunes divisés en fonction de leur couleur de peau, et frappés par une misère culturelle qui les a poussés à se comporter comme des ennemis. Ces tensions ont eu lieu sur un territoire où la criminalité domine et l’état démocrate se défile.
Sondage favorable aux travailleurs sans-papiers
Selon une enquête IFOP, parue dans L'Humanité du lundi 30 novembre 2009, 64% des Français se prononcent pour des régularisations "au cas par cas" des salariés sans-papiers. Alors que plusieurs milliers de salariés immigrés, en situation irrégulière, sont actuellement mobilisés, 24% des personnes interrogées se prononcent pour une régularisation "de l'ensemble de ces salariés", tandis que 12% se disent opposés à toute régularisation.
« To be or not to be British ? » : la réponse en quelques points
Dans la course à la « pureté nationale » Gordon Brown aura bientôt deux longueurs d’avance sur Nicolas Sarkozy. Si ce dernier rêve encore d’immigration choisie, et donc de sélectivité à la frontière, le Royaume-Uni entre déjà dans la phase de tri à l’intérieur de son territoire.
La Jungle : du « Coup de com’ » au « Coup de gueule »
Notre ministre de l’Immigration, de l’Identité Nationale et du Développement solidaire est venu trois fois à Calais. Une action de communication bien huilée, puisque déjà répétée en 2002 par un autre prédécesseur, l’actuel Président de la République Nicolas Sarkozy.
Pour les habitants du Calaisis, nous voici devant un remake de Sangatte 2002.