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Moulin Rouge : le french carcan de la discrimination
Le Moulin Rouge était en pleine campagne de recrutement de serveurs. A cet égard, il informa François Masson, responsable de la mission locale pour l’emploi de Paris afin que celui-ci redirige les candidats potentiels vers le music-hall. Parallèlement, Monsieur Abdoulaye Marega, serveur à la recherche d’un emploi se présenta à la mission locale. Il auditionna alors pour un poste de serveur en salle, sans succès.
Adecco : une discrimination européenne appelle une lutte européenne
Le 20 décembre 2000, un employé de l’agence ADECCO Bruxelles fit parvenir, au Procureur du Roi, au Centre pour l’égalité des chances et à la Ligue des Droits de l’Homme, une correspondance interne de sa société faisant paraître au grand jour une politique discriminatoire à l’embauche.
L’Oréal embauche des «BBR» : quand les couleurs de la République servent à farder la discrimination
En 2000, à travers sa filiale Districom, l’Oréal, commanda à la société d’intérim Addeco des candidates Bleu, Blanc, Rouge [« BBR »] aux postes d’hôtesses. En effet, un salarié d’Adecco attira l’attention de SOS Racisme sur l’entente illicite organisée par son entreprise, l’Oréal et Disctricom : il divulgua ainsi les pratiques discriminatoires de recrutement mises en place. Une télécopie, signée par Thérèse Coulange – ancienne directrice de Districom – rappelait les consignes à l’entreprise d’intérimaires.
Adecco restauration : discrimination et fichage ethnique au menu
En décembre 2000, SOS Racisme est alertée par un employé de la société ADECCO que ses chargés de recrutement avaient pour consigne de ficher les intérimaires selon leur couleur de peau (PR4 pour les noirs) pour satisfaire aux ordres des clients qui réclamaient des «BBR» (blancs).
Habilitation «secret-défense» : les étrangers ne sont pas un danger
Les candidats doivent être « impérativement français et de préférence de parents français nés en France », tel est le critère énoncé dans l’annonce de recrutement parue sur le réseau intranet de Cegetel devenue SFR pour un poste qui nécessitait l’habilitation « secret-défense ». L’annonce restera seize mois sur le réseau.
L’hôtel la Villa : lave plus blanc que blanc
Christine Horbette racheta l’Hôtel La Villa au printemps 1999. La politique de recrutement s’en trouva bouleversée. Après examen de la candidature, certains CV déposés au comptoir de la réception comportaient l’indication « Black, non !! ». A la lecture de ces mentions manuscrites, un employé de l’hôtel, demanda des explications à sa directrice, en vain. Il alerta alors SOS Racisme et prit contact avec la Commission départementale d’accès à la citoyenneté (CODAC). L’ouverture d’une enquête judicaire fut ordonnée.
Tennis squash : «Personne de couleur impossible»
Le 22 juin 1993, Madame Victoria Gomis est adressée par l’Agence Nationale pour l’Emploi à Monsieur Alain Bideault, dirigeant un établissement de Tennis-Squash. Celui-ci cherchait à recruter une femme de ménage. Le premier contact est froid, direct et rapide. La réponse est non.
Monsieur Bideault retourne le document à l’ANPE en mentionnant au bas du document la raison de ce refus catégorique: « PERSONNE DE COULEUR IMPOSSIBLE ».
Physiomins : esthétisme ethnique condamné
Le 14 février 2003, Fatima Saadi, une française d’origine comorienne répondait à une annonce de poste de commerciale au sein de Physiomins, une boutique parisienne qui vend des produits amincissants et de soins de beauté. Dès son arrivée, Marie-Odile Dossot, gérante du magasin refusait catégoriquement la candidature de la jeune femme en raison de sa couleur de peau.
Biophase : Lorsque la discrimination entache la beauté
Entre 1998 et 2000, Eliane Reinsch, secrétaire de Biophase, une entreprise du Doubs spécialisée dans la vente de produits de beauté et de services de soins de visage, recevait l’ordre de sa direction de jeter tout cv de candidate maquilleuse d’origine étrangère et de refuser toute prestation auprès de clientes issues de l’immigration. Elle alertait SOS Racisme en juin 2000.